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 (france) ❝ but i can tell you she's a b**** ❞

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France Jenkins

France Jenkins


PSEUDO : FAREWELL (MATHIEU)
POTINS : 829
AVATAR : maggieSEXYgrace
CREDIT : avatar (c) moneyhoney sign (c) tumblr
AGE : vingt-huit ans.
METIER/ETUDES : héritière à plein temps.

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MessageSujet: (france) ❝ but i can tell you she's a b**** ❞   (france) ❝ but i can tell you she's a b**** ❞ EmptyLun 29 Oct - 16:33

❝ France Jenkins ❞
"i'm not perfect, i'm no snitch, but i can tell you she's a bitch.".

✮ ✮ ✮

✮ One Wonderful day ✮
✮ NOM COMPLET : France Jenkins. Sans aucuns doutes une des personnes les plus connue de tout Fairview. La reine des commérages, comme on aime l’appeler, et à juste titre.. ✮ AGE : vingt-huit ans, même si elle a gardée la mentalité d'une adolescente de dix-sept. Fairview est sa cour de récréation. ✮ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Un dix-sept janvier, à Fairview. Sa ville natale, qu'elle n'a jamais quittée. ✮ STATUT CIVIL : célibataire. Elle tient à sa liberté, son indépendance, et elle est convaincue qu'aucun homme ne la mérite. Mais la véritable raison : qui réussirait à gérer LA France Jenkins ? ✮ EMPLOI : héritière à plein temps. ✮ QUARTIER D'HABITATION : Wisteria Lane, l'une des plus belle maison. ✮ TRAITS DE CARACTÈRE : France est connue comme étant une petite peste qui ne fait rien de ses journées à part s'amuser à répandre des rumeurs. Mais généralement, les gens s'arrêtent à cet aspect de sa personnalité, celle qu'elle montre au grand jour. Telle que tout le monde la connait, France est une peste rancunière et sans scrupule. Mais il faut parfois regarder plus loin, creuser plus profondément pour vraiment connaitre les gens. ✮ AIME/DÉTESTE : Elle raffole des potins et des ragots en tous genre. Se tenir à l’affût, ça elle sait faire. Découvrir les secrets des habitants, c'est sa plus grande passion. Faire de la vie de ses habitants un enfer, elle est née pour ça. En revanche, elle déteste que quelqu'un tente de lui voler son rôle de reine des commères, ou que quelqu'un essaye d'exercer sur elle, ce qu'elle exerce si bien sur les autres. Elle adore fouiner, mais déteste qu'on fouille du côté de sa baraque. ✮ GROUPE : Ceux qui aiment les potins.

PELOUSE BIEN TONDUE
PARFAITS MUFFINS
ACCUEIL CHALEUREUX
RAGOTS A GOGO
FÊTE JUSQU’À PAS D'HEURES
SECRET DÉFENSE
GRAND ROMANTIQUE
LA FAMILLE AVANT TOUT
METRO, BOULOT, DODO
VOISIN MALVEILLANT

✮ DEPUIS COMBIEN DE TEMPS ÊTES-VOUS A FAIRVIEW ? Depuis toujours. J'y suis née, et je ne l'ai jamais quittée. C'est ma ville natale, ma maison. Il n'y a nul part où je me sente aussi bien. C'est mon royaume, si j'ose dire. ✮ AIMEZ VOUS LA VIE EN BANLIEUE ? QU'EST CE QUI VOUS PLAIT OU AU CONTRAIRE VOUS REBUTE ? La vie banlieusarde est la vie qui me correspond le plus. J'adore, tout simplement. Tout a l'air si calme et pourtant, l'action est au rendez-vous. La banlieue, c'est un véritable champs de bataille sur lequel les subtils combats ne s'arrêtent jamais. C'est ce que j'aime en banlieue. ✮ QUEL EST VOTRE PLUS GRAND REGRET ? Sans doutes d'avoir laissé partir mon frère. Avec lui, tout aurait été beaucoup plus facile. Mais je sais d'un côté que, si je l'avais retenu, il n'aurait pas été heureuxn et j'aurais aussi fini par le regretter un jour. ✮ ET CE DONT VOUS ÊTES LE (LA) PLUS FIER(E) ? Ma réputation. Certains diront qu'il n'y a rien de glorieux à être une connasse, et je me permettrais de les contredire. Ma réputation, j'ai passé du temps à la forger. Et aujourd'hui, je suis admirée, détestée, crainte, mais tout le monde connait mon nom. Qui serait capable de faire la même chose ? De se hisser jusqu'en haut et de faire sa ville son propre terrain de jeu ? ✮ QU'EST CE QUI VOUS A POUSSE(E) A VENIR VOUS INSTALLEZ A FAIRVIEW ? Rien, ni personne. Je suis née à Fairview, et quand mes parents sont partis, j'ai décidée d'y rester, tout simplement. ✮ QUE PENSEZ VOUS DE VOS VOISINS ? Contrairement à ce que tout le monde se plaît à penser, je les aime bien. C'est toujours un plaisir de bavarder (commérer) avec elles, et n'oublions pas qu'elles sont plus ou moins responsables de mon "ascension", ce n'est pas à négliger. ✮ PARTICIPEZ VOUS A DES ACTIVITÉS ? Le poker est la seule activité que je pratique encore aujourd'hui avec assiduité. J'ai été virée de tous les autres, pour être honnête. La gérante du club de lecture ne veut plus entendre parler de moi, et la plupart des personnes qui vont au yoga souhaitent ma mort. Je pourrais passer outre, mais si le yoga était le lieu pour des réglages de compte, ça se saurait. Cependant, je ne loupe jamais non plus les matchs de baseball/football des garçons. ✮ CACHEZ VOUS DES SECRETS ? Ma vie est un secret mon cher. Mon passé, mon enfance, mon adolescence, ma famille ... Tout le monde croit me connaître, mais tout le monde se trompe complètement.

✮ Live alone and like it ✮
✮ PRÉNOM : Mathieu ² What a Face✮ PSEUDO: Toujours Farewell love2✮ AGE : toujours 17 ans fuckyeah✮ AVATAR : la fantastique Maggie Grace love2✮ D’OÙ CONNAIS TU LE FORUM ? : c'est Willa qui me l'a montré (france) ❝ but i can tell you she's a b**** ❞ 4159947239  ✮ COMMENTAIRES/APPRECIATIONS : FRANCE IS BACK fuckyeahsuperman (ou pas Arrow)


Dernière édition par France Jenkins le Dim 27 Oct - 16:33, édité 5 fois
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France Jenkins

France Jenkins


PSEUDO : FAREWELL (MATHIEU)
POTINS : 829
AVATAR : maggieSEXYgrace
CREDIT : avatar (c) moneyhoney sign (c) tumblr
AGE : vingt-huit ans.
METIER/ETUDES : héritière à plein temps.

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MessageSujet: Re: (france) ❝ but i can tell you she's a b**** ❞   (france) ❝ but i can tell you she's a b**** ❞ EmptyVen 2 Nov - 0:47

✮ Come in, Stranger ✮
Parfois, les choses ne sont pas comme elles ont en l'air. Les gens se contentent généralement de ce qu'ils ont sous les yeux sans chercher à en savoir plus, et ainsi ils ne peuvent pas comprendre. « Je ne comprend pas pourquoi tu te plains France. Ta vie est géniale. Tu as une grande maison qui pue le luxe, tu as une famille, tes parents t'offrent tout ce que tu veulent. Je veux dire, regarde le collier que tu portes autour du cou, il doit valoir dix fois le prix de la voiture de ma mère. » Rentrer dans les détails n'avait jamais été une option. S'il y a bien une règle que je m'efforçais de respecter à la lettre, c'était celle-ci : ce qui se passe à la maison, reste à la maison. Ainsi, personne n'a jamais connu la vie chaotique qui se cachait derrière cette superficielle perfection. La réputation était quelque chose de sacré chez les Jenkins, car ils savaient très bien qu'a Fairview, un rien pouvait vous faire devenir la risée du quartier. Non, pour ceux qui s'y intéressaient un tant soit peu, Jason n'a jamais été dans une école d'art pendant six mois avant d'abandonner, non, il avait plutôt été envoyé dans une maison de correction après avoir cabossé à coup de battes de base-ball la voiture de son professeur de mathématiques. Et non, ce n'était pas à cause de voyage d'affaire que mon père s'en allait souvent, c'était plutôt pour rejoindre sa maîtresse à l'autre bout de l'Amérique. Et pour en finir avec les exemples, non. Ca n'a jamais été le grand amour entre nos deux parents comme tout le monde le croyait. La vérité étaient qu'ils se disputaient tout le temps et à propos de tout, qu'ils faisaient chambres à part et que malgré le fait qu'ils ne s'aimaient plus, ils ne voulaient pas divorcer. « De quoi aurions-nous l'air ? » me répondaient-ils tout le temps quand je leur posais la question pour, une fois de plus, éviter de devoir dire la vérité. Oh, j'étais loin d'être idiote, et je savais très bien pourquoi ils ne voulaient pas divorcer : à cause de nous. De Jason et moi, leurs deux jumeaux, les fardeaux qui les empêchaient d'être vraiment heureux. La famille Jenkins n'était que mensonge et faux-semblant. Famille parfaite le jour, famille brisée la nuit. Le foyer était un chaos sans nom où personne n'osait ouvrir la bouche lors des repas de famille. Une famille malheureuse dans toute sa splendeur, mais personne ne le savait, et personne ne le saura jamais.

Je me souviens encore des cris de mon frère quand mon père entrait dans sa chambre et le découvrait en train de fumer des choses pas très licites. Mon père était très cheval sur les règles, Jason, quant à lui, adorait les enfreindre, ce qui forcement les rendait incompatible. Malheureusement pour ce dernier, mon père savait se montrer violent, et ne cherchait jamais à discuter. Je me souviens de ces cris qui me glaçaient le sang. Pas des simples cris pour attirer l'attention, de vrais, de douloureux cris qui témoignaient d'une souffrance certaine. Il se faisait souvent battre, mais personne ne disait rien … car il n'y avait malheureusement rien à dire. Moi, je restais dans ma chambre à me couvrir la tête pour ne pas trop en entendre, et je savais que ma mère en souffrait tout autant. Je l'ai entendu sangloter plusieurs fois.



❝ Seven devils in my house ! ❞
And now all your love will be exercised And we will find you saying it's to be ? And it's an even sum It's a melody It's a final cry It's a symphony
▶ ❙❙
Il faisait nuit noir et il devait être aux alentours de deux heures du matin. Les parents dormaient à poings fermés et moi, je marchais dans le couloir, sur la pointe des pieds, prenant soin à ne pas faire le moindre bruit. Je me dirigeais vers la porte de mon frère. Il avait, encore, eu une dispute violente avec mon père quelques heures plus tôt, et j'avais décidé d'aller jeter un coup d'oeil sur lui, voir si il allait bien ou si il avait besoin de quelque chose. J'aimais beaucoup mon frère, et même si nous ne nous entendions pas vraiment, nous avions pris l'habitude de nous serrer les coudes dans les moments durs. C'était mon jumeaux après tout, et je n'aimais pas le voir souffrir. Posant ma main sur la poignée, je l'abaissa en silence avant de pénétrer dans la chambre. « Jason ? Mais qu'est que tu fais ? » J'avais refermée la porte tout aussi doucement que je l'avais ouverte, et j'avais du résister à l'envie de crier. Il était là, assis sur son lit, avec un sac devant lui. Un sac à dos qu'il remplissait d'affaires à lui. Lorsqu'il me vit, je pu deviner qu'il était agacé que je me trouve aussi à ce moment même. Il grimaça, serra la mâchoire et lâcha ce qu'il avait en main. « Je peux savoir ce que tu fais ? » lui demandais-je en fronçant les sourcils avant de m’avancer vers son lit et de commencer à déballer ses affaires. « Je ne peux pas rester ici France, j'en peux plus. » Je cessais mon activité pour mieux le regarder. Il semblait vraiment triste, et je pouvais lire toute la détresse dans son regard. Doucement, je posais ma main sur sa joue encore rouge puis les larmes montèrent d'elle même. « Jason … ne pars pas je t'en supplie. Ne me laisse pas seule avec eux, je n'y arriverais pas toute seule. » L'idée même qu'il puisse s'enfuir en me laissant derrière me brisait le cœur. « N'abandonne pas s'il te plaît. Tout finira par s'arranger un jour, tu le sais hein, que tout finira par s'arranger un jour. » Plaquant ma main contre ma bouche pour éviter de pleurer trop fort et de réveiller les parents, je ne me stoppais pas pour autant. « Emmène-moi avec toi. Partons ensemble. » Il secoua la tête. « Non France, non. Crois-moi, tu es encore mieux ici. » Doucement, il me prit par les épaules et me ramena vers lui afin de me serrer. « Écoute, sois une gentille fille et tout se passera bien, je te le promet. » Malgré la peine et la tristesse que provoquait son départ, je trouva tout de même la force de le repousser. « Tu n'es vraiment qu'un idiot. Un crétin. Un abruti. Qu'est-ce que tu vas faire tout seul à la rue ? Avec quel argent tu vas t'acheter à manger ? Sous quel toit tu vas passer la nuit ? » Ne pouvant même plus le regarder en face, je fis quelque pas pour m'éloigner de lui avant de me tourner et s’enfouir mon visage sanglotant au creux de mes mains. « Je ne m'attendais pas à ce que tu comprennes. » me répondit-il en se levant et en finissant son sac. « Je pars France. Je suis désolé mais je pars. J'espère que tu pourras me pardonner un jour. » Trahison. Même si je ne pouvais pas lui en vouloir de rêver meilleur, je ne pouvais juste pas accepter le fait qu'il m'abandonne. Trahie, je me sentais trahie. « Au revoir France ! » le temps que je me retourne, Jason était déjà passé par sa fenêtre et s'enfonçait dans la nuit. « On s'était promis de toujours être là pour l'autre. Tu n'es qu'un lâche Jason. Un gros lâche. Je te déteste. » J'avais crié. J'avais crié fort pour être sur qu'il m'entende. J'avais crié si fort que la moitié de Wisteria Lane aurait pû m'entendre. J'avais crié si fort, comme si rien d'autre n'importait, comme si je me fichais que mes parents se réveillent. Ce qu'ils firent quelques minutes plus tard. M'adossant contre le mur, je me laissais glisser le long de celui-ci pour me retrouver assise sur le sol. Toujours en pleurs, je ramena mes genoux contre moi en enfouit mon visage à l'intérieur. Désespoir et solitude, rien de plus.

On dit que le temps guérit toutes les blessures, mis je n'en suis pas tellement certaine. Car il y a aussi ces blessures qui sont si profondes qu'elles ne peuvent jamais vraiment guérir, qu'on se contente d'enterrer dans un coin de notre cœur et de notre cerveau et qu'on s’efforce d'oublier pour aller de l'avant. Je sais, tout au fond de moi, que je ne me suis jamais vraiment remise du départ de mon frère, mais j'évite d'y penser, ou d'en parler. Pour ceux qui, à l'époque, s'y intéressaient, il avait repris l'école. Pour ceux qui s'y intéressaient toujours aujourd'hui, il avait refait sa vie ailleurs, comme tout bon adulte, et pour ceux qui ne connaissaient même pas son  existence, il n'avait jamais existé, parce que je n'en parlais jamais. Jamais.
Finalement, les années ont passés, et comme je l'avais prédis : tout s'était arrangé. Après le départ de Jason, la vie à la maison était devenu encore plus chaotique. Ma mère a découvert les bienfaits (du mois dans son cas) de l'alcool et mon père, bien que rongé par la culpabilité, faisait comme si de rien n'était, ce qui avait le don d'énerver ma mère. La soirée suivant le départ de Jason fut l'une des pires de ma vie. Je m'en souviens comme si c'était hier. Les parents étaient en train d'avoir leur pire dispute et la maison s'était transformé en vrai champ de bataille. Plusieurs assiettes furent cassées ce soir là, ainsi qu'un vase hors de prix. Le soir suivant, mon père partait avec ses valises pour rejoindre sa maîtresse et ne jamais revenir. Ils avaient joué le jeu trop longtemps, ils ne pouvaient plus désormais. Ce fut la dernière fois que je vis mon père.
Ce soir là, ma mère était en pleurs, et quand elle m'a vue, en train d'observer par l’entrebâillement de ma porte de chambre, elle m'a demandée d'approcher. Tremblante, je m'étais exécutée. Arrivée à sa hauteur, elle m'a prise dans ses bras et m'a serré fort contre elle. « Ne t'inquiète pas ma puce. Tout finira par s'arranger, je te le promet. » C'était ce que nous avions l'habitude de nous dire, Jason et moi, que tout finirait par s'arranger. Ce soir là je compris que je ne devais pas en vouloir à ma mère, car elle aussi n'était qu'une victime, une prisonnière de cette vie. Nous l'étions tous.
Et tout ça, personne ne l'a jamais su ... et personne ne le saura jamais.



❝ i am a factory girl ❞
Wait a minute girl, can you show me to the party? Hey wait a minute girl, can you show me to the party? Just let me in through the backdoor Just let me in through the backdoor, baby Just let me in through the backdoor, just let me in Wait a minute girl, can you show me to the party?
▶ ❙❙
Cinq ans plus tard, tout a changé. Mon frère et mon père ne sont jamais revenus et ma mère est partie à son tour. La banlieue ne lui convenait plus et elle en avait marre de jouer les hypocrites. Elle avait besoin de recommencer sa vie ailleurs. Alors un matin, elle a fait ses valises et à pris l'avion pour s'envoler vers la France. Nous nous parlons au téléphone parfois mais ca reste très occasionnel. L'argent du divorce (qui s'est fait dans le plus grand silence) m'est revenu et du jour au lendemain, je me suis retrouvée seule. J'aurais pû quitter Fairview moi aussi, faire comme mon frère et ma mère et recommencer de zéro mais il n'y avait qu'ici que je me sentais chez moi. Après le départ de ma mère, j'ai mis la maison en vente. Il y avait trop de mauvais souvenirs entre ces murs. Une fois vendue, je m'en racheta une autre un peu plus loin dans la même rue, et puis c'était tout. Comme je l'avais prédis, tout avait fini par s'arranger et mon présent était encore meilleur que je ne l'avais imaginé. Le passé était derrière moi et je m'étais juré de ne plus jamais regarder en arrière.

… le problème avec le passé, c'est qu'il finit toujours pas vous rattraper.

« Oui oui, je l'ai vu sortir de chez Madame Perkins cette nuit, si sa femme l’apprenait, elle deviendrait folle de rage, et tomberait sûrement en dépression. » Des rires retentirent dans la salle. Encore une fois, mon petit groupe de commère s'était réunie dans ma villa pour une petite partie de poker accompagnée d'une bonne bouteille de vin et de ragots en tous genre. Soudain, le bruit de la sonnette retentit à l'intérieur, ce qui nous coupa dans notre lancée. « Oh, qui ca peut bien être ? » râlais-je avant de me lever pour me diriger vers la porte d'entrée. « Qu'est-ce que vous ... » Je me stoppa net en découvrant ce qui se tenait devant moi. Un homme au visage très familier qui, a la vue de son accoutrement, ne s'était pas changé depuis des lustres. Bouche-Bé, j’eus un mouvement de recul. Je me retrouvais paralysée à ne savoir quoi dire ou quoi faire. « C'est qui ? » Les commères s'étaient ramenées et regardait l'étranger d'un air dégoûté. Les yeux plongés dans son regard, je leur répondis, livide : « C'est mon frère. ».


Dernière édition par France Jenkins le Ven 2 Nov - 14:06, édité 4 fois
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