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 ✣ when the past comes up, you have to deal with it. (JENKINS)

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AuteurMessage
France Jenkins

France Jenkins


PSEUDO : FAREWELL (MATHIEU)
POTINS : 829
AVATAR : maggieSEXYgrace
CREDIT : avatar (c) moneyhoney sign (c) tumblr
AGE : vingt-huit ans.
METIER/ETUDES : héritière à plein temps.

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MessageSujet: ✣ when the past comes up, you have to deal with it. (JENKINS)   ✣ when the past comes up, you have to deal with it. (JENKINS) EmptyMar 6 Nov - 23:13

Je n'avais cessé de vouloir l'éviter depuis son retour, nos interactions étaient brèves et significative du malaise qu'il y avait entre nous. Nous qui, enfants, étions si proches, nous voilà en train d'agir comme de véritables inconnus … et par ma faute. Lui au moins tentait d'ouvrir le dialogue, mais je ne cessais de le repousser. Je ne pouvais pas m'en empêcher, car à chaque fois que je le regardais, je revoyais cet enfant au visage meurtri couvert de bleus, ce pauvre garçon qui avait été contraint de fuir. Pourquoi était-il de retour ? Ne pouvait-il pas rester sur les routes, à jouer les vagabonds ? Pourquoi serait-il venu s'embêter à Fairview alors qu'il aurait pu aller où il voulait quand il le voulait ? Fuyait-il encore ? Fuyait-il comme il avait fui la ville douze ans plus tôt ? j'avais peur, peur que quelqu'un vienne s'en prendre à lui comme notre père le faisait, peur de devoir revivre avec cette peur constante dans l'estomac, peur de le voir fuir à nouveau … Je ne lui avais jamais posé la question, ça aurait été une perte de temps, il ne me l'aurait jamais dis si quelque chose n'allait pas, tout comme moi je ne lui dirais pas que j'étais heureuse de voir qu'il était de retour, et qu'il allait bien. Son départ m'avait profondément blessé, et quand bien même je comprenais son acte, je ne pouvais m'empêcher de penser que s'il avait attendu, il aurait pu mieux s'en sortir. Aujourd'hui, je le regardais … et je voyais un immense gâchis.

Mais ce n'était pas vraiment ce qui m'inquiétait le plus. Depuis son brutal retour, je sentais que quelque chose clochait, et plus je me posais la question, et moins ça avait de sens. Fairview ? Non, il ne serait jamais revenu ici pour une raison anodine, il y avait forcement quelque chose. Je le sentais. Foster avait toujours été doué pour faire des bêtises, c'était un véritable aimant à problèmes et je ne serais pas étonnée d'apprendre qu'il en avait. Mais quoi ? Du trafic d'arme ? Avait-il commis un meurtre ? La police le recherchait-il ? LA MAFIA LE RECHERCHAIT-IL ? Avec lui, on pouvait s'attendre à tout.
Alors, consciente qu'il ne cracherait jamais le morceau, j'avais décidée de mener ma petite enquête moi même en espérant ne rien trouver d'accablant. Pour ce faire, je l'avais envoyé faire les courses, je ne voulais pas l'avoir dans mes pattes pendant que je fouillais sa chambre, ou plutôt la chambre d'ami que je lui avais attribué. Comme tout homme digne de ce nom, il l'avait déjà transformé en véritable foutoir. Franchement, étais-ce trop demandé de mettre ses affaires sales d'un côté et les propres de l'autre ? La femme de ménage avait déjà assez de MON propre foutoir à s'occuper, j'allais maintenant devoir la payer plus. MERCI FOSTER !

Fouiller dans les affaires des autres avait toujours été une activité que j'appréciais tout particulièrement, mais dans ce cas-ci où il s'agissait de mon frère, je trouvais ça plutôt étrange, et de la mauvaise façon. Une bonne partie de sa vie se tenait devant moi, et pour le coup, j'avais peur de ce que je pourrais bien découvrir. Évidemment, je pourrais simplement faire demi-tour et fermer la porte, et ne pas prendre de risque, mais ma curiosité était beaucoup trop forte, alors sans plus attendre, je me lançais. Sacs, tiroirs, armoires, j'inspectais tous les recoins de la pièce, d'en dessous son matelas jusque dans son linge sale. Mais rien de suspect. Se pourrait-il qu'il soit clean finalement ? Rassurée, je me laissa tomber sur le lit et lâcha un soupir soulagé. Mon regard longeant le plafond, il s'arrêta soudain sur quelque chose qui dépassait d'au-dessus de l'armoire, que je n'avais pas encore vérifié. Me levant d'un bond, je saisis ce qui s'avéra être une mallette et l'ouvris …
J'avais parlé trop vite.
Foster n'était pas clean.
La malette était remplie de billets de banque.

Comment avait-il eu tout cet argent ? L'avait-il volé ? Je savais. Je savais que quelque chose clochait chez lui. Comme d'habitude, il avait fait une connerie. « Je suis rentré. » Je faisais les cents pas devant la mallette depuis que je l'avais découverte, j'étais resté dans la chambre, bien décidée à lui demander des explications lorsqu'il serait rentré. Les bras croisés, le regard noir mais nerveux, j'attendais qu'il rentre dans la chambre. « Tu m'explique ? » demandais-je, le ton glacial en désignant la mallette remplie de cash lorsqu'il fit enfin irruption dans la pièce. Fini les jeux, il était temps de passer aux aveux.


HJ: désolé pour cette fin tellement bâclée dediou
je ferais mieux le prochain post brille
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MessageSujet: Re: ✣ when the past comes up, you have to deal with it. (JENKINS)   ✣ when the past comes up, you have to deal with it. (JENKINS) EmptySam 29 Déc - 18:48

Je portai ma cigarette à la bouche et tâchai de l'allumer, profitant du bien-être qu'elle me procurait France ne voulait pas que je fume à la maison, alors j'en profitais dès qu'elle m'envoyait quelque part. Et aujourd'hui, elle m'avait chargé de faire les commissions. J'avais bien râlé – après tout si râler était un sport, je serais sûrement champion olympique -, déclarant qu'elle avait bien une domestique ou un esclave à envoyer à la supérette, qu'elle pouvait bien me foutre la paix par une après-midi pareille. Mais non, elle avait insisté, avec cette passion propre à ma jumelle, et m'avais foutu à la porte u coup de pied au cul, une liste de choses inutiles à aller chercher. Du sucre, des mouchoirs, des piles … Rien qui ne pressait réellement. En parcourant la liste, je regrettais soudainement mon pick-up vert et ma liberté, le temps où je n'avais pas à obéir à une blonde décolorée qui partageait les mêmes gènes que moi. Si France n'avait jamais eu un tempérament facile, celui-ci avait empiré pendant mon absence, malheureusement pour moi. Je soufflai bruyamment en jetant ma cigarette quasi-finie sur le trottoir.

Je pénétrai dans le petit magasin, liste à la main, et commençai à arpenter les rayons avec mon petit panier. Une tâche parmi toute ces ménagères quadragénaires, qui contrairement à moi auraient pu faire leur commissions les yeux fermés. Je passais et repassais par chacune des allées me perdant souvent, revenant sur mes pas avant de reprendre le même chemin sans m'en apercevoir. Rayon bébé, produit de beauté, jardin, poissonnerie … Je détestais ces grands magasins, bien trop vaste, bien trop garnis. En plus on ne pouvait pas même pas cambrioler un de ces supermarché-là, il y avait des vigiles à tous les coins. Mais même si je pestais contre le magasin, je m'appliquai à ne rien oublier. Je voulais faire bonne impression, montré à France que je pouvais me montrer parfois, quand je le voulais, que je pouvais faire attention, pour elle. Car même si l’ambiance à la maison était aussi tendu qu'un poker avec des gros bras dans un sous-sol mal éclairé, je voulais faire un effort. Et si elle n'y mettait pas vraiment du sien, je n'abandonnais pas pour autant. Elle avait toutes les raisons de m'en vouloir, j'étais parti sans elle, je l'avais lâchement abandonné ; ok, c'était moi le fautif et c'était à moi de faire un effort. Alors je prenais sur moi, encaissant les remarques cinglante de ma jumelle et tâchant de me rattraper comme je le pouvais. Et dans le cas présent, en faisant un sans-faute au super marché … Et dire qu'il n'y avait pas si longtemps j’arpentais les routes sur ma Harley, je me demandais encore parfois comment j'avais pu en arriver là, dans cette routine écœurante que j'avais si longtemps essayé de fuir. Me coupant de mes réflexions, une jeune femme traversa d'un pas vif l'allée du magasin. Cette allure, je la connaissais par cœur, et pourtant ce n'était pas possible, pas ici. Je tâchai de rattraper la silhouette en traversant au pas de course le rayon charcuteries, mais une fois arrivé au bout elle avait disparue. Évanouie entre les saucissons et les produits ménagers. Je parcourais une ou deux fois l'allée de long en large, espérant l'apercevoir au bout d'un rayon ; en vain. Ce n’était pas elle, j'avais dû rêver. Et pourtant … En récupérant les derniers articles en vitesses, je me dirigeai vers la caisse d'un pas las. Et voilà que je devenais fou maintenant. Mel à Fairview, mais bien sur mon gars. Pauvre Foster, elle te manque à ce point ? Je secouai la tête comme pour la chasser de mes pensées, mais c'était inutile. Jusqu'à ce que je sois sorti du supermarché, je ne pouvais m'empêcher de regarder partout autour de moi dans le but de la voir réapparaître. Une fois dans la voiture luxueuse voiture de ma sœur, je me dépêchais de rentrer à la maison et essayant de me concentrer sur autre chose.

“ Je suis rentré. ” lâchai en pénétrant dans la villa, jetant le sac de courses sur le comptoir de la cuisine avant de me diriger vers ma chambre. “ Tu devineras jamais ce que j'ai vu au boucherie ! ” continuais-je sans savoir si France m'entendais réellement ou non. “ Thelma Walker ! Thelma Walker EST la bouchère, sérieusem ... ” Je laissai ma phrase en suspend alors je passai la porte de la chambre que m'avais attribué France. Face à mon lit, ma jumelle pointait du doigt la mallette où je gardais le reste de l'argent que j'avais gagné grâce au trafic. Je me figeai à l'entrée de la pièce, fixant tour à tour les billets et l'air accusateur de ma sœur. “ Tu m'expliques ? ” Je paniquai soudain. Il n'était pas question que je lui déballe que j'avais pendant un temps été dealer, que ça avait été sympa mais que maintenant un gang de malade voulait ma peau. Non, de préférence, j'allais éviter de lui dire la vérité. Autant pour garder un endroit où dormir que pour la protéger. Alors je fis ce que je faisais toujours quand je paniquais, malheureusement. Je sortis la première chose qui me vint par la tête. “ OH MON DIEU ! Qu'est-ce que c'est que tout cet argent ?” lâchai-je d'un ton exagéré et vraiment peu convaincant. Devant le regard noir de ma jumelle, je laissai tomber le coup de la surprise. “ Non, non, je déconne. En fait j'ai gagné au loto. ” dis-je en essayant d'être le plus sérieux possible, même si j'étais amusé par ma propre bêtise.

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