1.02 ◮ everything is about competition

❝1x02 ❞

LE DEUXIÈME ÉPISODE DU FORUM.
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« everything is about competition »

« En banlieue, tout ne fonctionne pas comme ailleurs. C'est à celui qui a la pelouse la plus verte, a celle qui fait les meilleurs tartes aux pommes, à ceux qui lanceront les rumeurs les plus croustillantes, oui, en banlieue, tout est sujet de compétition, et le moins que l'on puisse dire, c'est que les habitants y mettent du cœur. »

Leur nom était sur toutes les bouches. Inopinément, ils s'étaient présentés à la mairie après l'enterrement d'Harold Franklin afin que Jacques, le père de famille puisse se présenter aux élections, annonce qui, sur le coup, fit taire les présents. La famille Bradfort avait fait sensation. La nouvelle fit rapidement le tour de la ville et les habitants se sentirent presque offusqués. « Un inconnu comme maire ? Et puis quoi encore ? » C'est vrai que personne ne les connaissait, personne n'avait entendu parler d'eux avant ce jour. Et qui confierait sa ville à un inconnu venant de Dallas ? C'est pourquoi, pour résoudre ce problème et acquérir la confiance des habitants de Fairview, Jacque Bradfort décida d'organiser, dans sa luxueuse demeure, une soirée où il pourrait se présenter dans de meilleures conditions, et en apprendre plus sur la ville, et sur ses habitants. Tous ces derniers ont été conviés, et des tenues de soirées sont exigées.

❝the end ❞

FIN DU DEUXIÈME ÉPISODE DU FORUM.
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▶ ❙❙

« everything is about competition »

« Pourquoi personne m'a prévenu que ces gens étaient riches ? » « Cette famille ne m'inspire pas confiance... » « On peut dire que cet homme-là est particulièrement culotté : autant pour se présenter face à nous que pour le fait qu'il ne soit toujours pas là. Ni même sa famille. » Tous avaient reçu l'invitation et tous voulaient en avoir le coeur net. Jacques Bradfort organisait une soirée dans sa demeure, dans le but de se familiariser avec les habitants de Fairview. Jacques Bradfort qui, quelques jours plus tôt, avait étonné la ville entière en se présentant aux élections pour devenir maire alors qu'il venait tout juste de s'installer à Wisteria Lane avec sa famille. Dans la grande maison, les gens jacassaient et ce n'est que quand Jacques Bradfort se décida à arriver que ces murmurent cessèrent. « Bonsoir à tous et bienvenue dans notre humble demeure. Sachez que c'est un plaisir pour nous de tous vous recevoir ce soir et nous espérons de tout coeur que vous passerez une excellente soirée. Mais tout d'abord, laissez-moi vous présentez notre famille. Je suis Jacques et voici ma femme, Martha. Et mes deux enfants, Tyler et Laura. Nous venons tout droit de Dallas, où l'agitation commençait à nous ennuyer. Fairview est un petit coin de paradis dites-moi. Nous sommes persuadés que nous allons nous y plaire, de plus, le voisinage semble vraiment sympathique. Mais bon, assez de bla bla, profitez de la soirée, amusez-vous bien. »

« Bienvenue dans le voisinage Jacques. » sourit Gabrielle Davenport, elle aussi candidate a l’élection de maire, traînant Aarom Hammer derrière elle, lui aussi candidat. Mais a peine eut-il le temps de répondre que la jolie brune l'attaqua. « Dites, sans vouloir vous manquez de respect, vous ne pensez pas avoir … dépassé la ligne en vous présentant comme candidat ? » « Eh bien, je vois que la subtilité n'est pas votre fort *rire* Eh bien, je pense que la vie est faite d'opportunités qu'il ne faut pas laisser passer. Et comme on dit, on a rien sans rien. » « Enfin je veux dire, vous êtes un étranger, et vous ne connaissez pas Fairview, alors que s'est-il passé dans votre tête, sérieusement ? Comment pouvez-vous penser que vous gagneriez les élections ? » « J'ai espoir que les habitants de Fairview apprennent à me connaitre et à me faire confiance. » « C'est sûr qu'avec cela, les gens auront une confiance aveugle. C'est donc cela que vous pensez ? Vous voyez Jacques, ce n'est toujours pas pour être impoli, mais cela appuie une fois de plus que vous n'êtes pas fait pour ce poste. Je conçois que vous ne soyez ici que depuis une semaine, mais vous auriez du vous douter que les habitants de Fairview ne se laisseront sûrement pas berner par tout cet attirail. Et que c'est donc un mauvais départ pour essayer d'obtenir ne serait-ce qu'une infime pointe de confiance de leur part. Il va plutôt falloir tenter d'entrer dans la grande famille que forme Fairview, chose plus complexe que le fait d’étaler votre argent. » « Oh oh oh ! Ne vous méprenez pas, je ne suis pas stupide au point de croire que mon argent me mènera au sommet. J'ai de l'argent, et j'ai décidé de m'en servir sans retenue pour vous offrir une bonne soirée, en aucun cas pour vous acheter. Et ça vous l'auriez devinez vous même si seulement vous aviez eu l’amabilité d'apprendre a me connaitre avant de m'attaquer. » « Oh, personne ne vous attaque Jacques, nous voulons juste savoir à qui nous avons affaire. » « Bien, parlez-nous donc de vous. Nous voulons tout savoir. » « J'ai déjà dis tout ce que vous devez savoir. »

« Oui, en banlieue, tout est sujet de compétition, tout le monde aime prouver qu'il est meilleur et en récolter tous les mérites, c'est ce qui rend la banlieue si dangereuse. Mais ce qui la rend encore plus dangereuse, c'est que certaines personnes sont vraiment, mais vraiment prête à tout pour gagner. »

« Cette soirée était désastreuse ! » rugissait Martha Bradfort en s'indignant devant le désordre que les invités avait laissés derrière eux, pendant que Jacques Bradfort, son mari, tapotait un table en sirotant un verre de vin rouge. « Calme toi Martha, il y a plus important. » Il semblais soucieux, presque inquiet. « Tu crois que ca a marché ? » demanda la vieille dame en s'approchant de son mari. « Non » déclara le vieil homme en grognant en se tournant pour se mettre a marcher vers une autre pièce. « Je suis mal parti pour gagner ces foutues élections. Aaron et Gabrielle sont trop dangereux. Il suffit qu'ils parlent autour d'eux et je n'aurais plus aucune influence, malgré notre argent. » « Dans ce cas, arrange-toi pour les faire taire ! »