TC n°1 ✮ the bitch disappears.

sujet commun numéro un.
réunion de quartier.

Comme escompté, la nouvelle de la disparition de France Jenkins fit le tour de la ville en seulement quelques heures, et quand bien même certains trouvèrent à s'en réjouir, ce "drame" (ce terme sera discuté par nombreux habitants), jeta un certain froid, en particulier sur Wisteria Lane. En effet, plus ou moins tout le monde partageait la même envie de vouloir faire taire la reine des ragots, mais personne n'a jamais eu l'intention de passer réellement à l'action.
... Du moins jusqu’à aujourd'hui.

Mieux vaut prévenir que guérir, telle est la devise favorite des policiers. Devant la foule rassemblée devant la maison de Mademoiselle Jenkins, ils décidèrent de faire d'une pierre deux coups en organisant une réunion de quartier dans l'une des maisons gentiment prêtée par une des habitante de Wisteria Lane. Cette réunion aurait lieu en fin d'après-midi, aux alentours de dix-huit heures. Donnant ainsi le temps de faire passer le mot.

Le soir venu, alors qu'il faisait déjà sombre, c'est une immense foule qui se pointa chez Rosie Hemingway, la voisine de France. Pratiquement tout le quartier était là, et même certains habitants des quartiers alentours avaient fait le déplacement (parmi eux, le mystérieux frère de France, Foster et Madame McCluskey (qui semblait particulièrement pré-occupée), toujours au rendez-vous). En parfaite hôte, Rosie avait organisé un petit buffet pour nourrir et déshydrater ses invités. (de l'eau et différents jus de fruit principalement). Deux policiers étaient revenues (mais habillés en civil) pour superviser la réunion.
« Bonsoir à tous, merci d'être venu si nombreux. Si vous êtes là ce soir, c'est que vous avez été mis au courant des récents événements, et que vous souhaitez aider. Je ne peux rien vous dévoiler sur l'enquête en cours, mis a part le fait que nous ne rejetons actuellement aucune hypothèses sur la disparition de France. Ca peut très bien être un acte de vengeance comme l'acte d'un fou furieux. Dans tous les cas, il faut protéger cette ville, et plus particulièrement ce quartier. Donc, pour prévenir d'autres problèmes comme celui-ci, je propose d'instaurer un comité de surveillance de quartier. » Des murmures s'élevèrent de l'assemblé. Certaines habitants acquiescèrent, se sentant concernée de la sécurité de leur voisinage, tandis que d'autres grimacèrent. Défiler la nuit avec des lampes torches, très peu pour eux. « Evidemment, vous êtes libres de ne pas y prendre part. Donc si vous voulez en faire parti, dites le nous, on vous marquera sur la liste et on pourra déterminer des groupes. Aussi, si vous savez N'IMPORTE QUOI sur la disparition de France, même des choses qui ne vous semblent pas importantes, dites le nous. Toute information est bonnes pour l'enquête. »

« As-tu commencé à chercher un appartement ? » Willa releva la tête et fusilla son futur ex-mari du regard. Assise à la grande table de la salle à manger, une tasse de café à la main, elle se demanda si elle ne ferait pas meilleur usage de son breuvage en le balançant à la figure de celui qu'elle détestait tant. Il était encore chaud en plus, sûr que ça lui ferait tenir sa langue. Malheureusement, elle tenait à son petit café du matin. C'était d'ailleurs une des dernières choses qu'elle savait apprécier dernièrement. « Ça t'amuse n'est-ce pas ? » répondit-elle, la voix enraillée par son réveil. « C'est toi qui devrait dégager de cette maison. » Sa voix se brisa vers la fin. Non pas tant par tristesse, mais plus par colère. La colère de devoir assumer les conséquences de ses tromperies. C'était elle la victime das l'histoire, mais pourtant, c'était à elle de dégager. Quelle ironie. Par chance, il ne répondit rien. Tant mieux, Willa ne l'aurait pas supporté.
« Je m'en vais. » « Je m'en fous. » Il soupira. Elle roula des yeux en jetant presque sa tasse dans l'évier. Elle entendit sa porte claquer et lâcha un grognement. La voilà seule dans cette grande maison, ses enfants étant déjà partis pour l'école. N'ayant même plus de travail pour s'occuper l'esprit, elle allait toute la journée devant elle pour ne … rien faire. Peut-être allait-elle commencer à rechercher des appartements après tout.
Elle se posait devant son ordinateurs quand elle entendit sa porte s'ouvrir. « Willa ? » La voix de Grégoire sonnait comme des ongles sur un tableau noire. Grinçante et insupportable. « Toujours pas parti au boulot ? » râla-t-elle en ne prenant même pas la peine de lever les yeux vers lui. « Tu devrais sortir. C'est France. » Willa roula des yeux et ferma l'écran de son ordinateur en se levant de sa chaise. Qu'est-ce que cette conne avait fait pour attirer l'attention cette fois ? « J'espère que tu l'as écrasée par accident. » Elle contourna son mari et sortit sur le pas de la porte au moment où une voiture de police passait devant sa maison. Plus loin, elle pouvait voir une foule se rassembler devant la maison de la Jenkins. « Qu'est-ce que … ? » Sa curiosité piquée à vif, elle descendit les marches et s'avança dans le quartier.

+ + +

« Et je ne suis même pas bourrée pour cette merde. » murmura Willa pour elle même en riant de sa propre remarque. Il y avait tellement de monde dans cette pièce qu'il était difficile de ne pas se marcher dessus. Ainsi, le chemin jusqu'au bar ne fut pas la balade de santé qu'elle escomptait. Au contraire, il relevait bien plus du parcours du combattant. Et quelle déception quand elle n'eut pas le plaisir de voir du champagne ou n'importe quel autre alcool sur la table qui faisait office de buffet. « Qu'avons-nous ? 7 ans ? » râla-t-elle en empoignant une bouteille de jus de banane avant de le reposer sur la table d'un air dégoûte. Elle piqua une viennoiserie et l'enfila dans sa bouche. « Bonsoir à tous, merci d'être venu si nombreux. Si vous êtes là ce soir, c'est que vous avez été mis au courant des récents événements, et que vous souhaitez aider. Je ne peux rien vous dévoiler sur l'enquête en cours, mis a part le fait que nous ne rejetons actuellement aucune hypothèses sur la disparition de France. Ca peut très bien être un acte de vengeance comme l'acte d'un fou furieux. Dans tous les cas, il faut protéger cette ville, et plus particulièrement ce quartier. Donc, pour prévenir d'autres problèmes comme celui-ci, je propose d'instaurer un comité de surveillance de quartier. » La disparition de France n'était pas ce qui préoccupait le plus Willa. Ne pouvant pas supporter la blondasse, elle pensait que Fairview ne pouvait être qu'un meilleur endroit sans elle. Après tout, France n'était qu'une vipère, qui était à elle seule responsable de tous les drames qui étaient arrivés à ce quartier depuis qu'elle y était née. Et au fond, elle n'avait aucuns doutes quant au fait qu'il s'agisse simplement d'une simple vengeance. Elle n'avait rien contre ça, en revanche, elle avait peur que sa disparition ne donne de mauvaises idées à certains, et elle ne voulait pas prendre de risques. « Evidemment, vous êtes libres de ne pas y prendre part. Donc si vous voulez en faire parti, dites le nous, on vous marquera sur la liste et on pourra déterminer des groupes. Aussi, si vous savez N'IMPORTE QUOI sur la disparition de France, même des choses qui ne vous semblent pas importantes, dites le nous. Toute information est bonnes pour l'enquête. » Willa attrapa une nouvelle viennoiserie qu'elle jeta dans sa bouche. Puis, elle leva la main et se fit un chemin entre les personnes présentes. « J'ai des enfants, et je tiens à ce que ce quartier soit le plus sur pour eux. Donc vous pouvez me noter sur votre papier … policier. Willa Clarke. » Défiler dans les rues, armés de lampes torches à traquer les fous furieux … ça promettait d'être amusant.

éunion de quartier.
Sujet commun

Boum. Boum. Boum. C’est le bruit qui résonnait dans la tête de Gabriel ce matin là, enfin ce matin… à vrai dire il était 14 heures passées, mais Gaby venait de se réveiller. La soirée de la veille avait été plutôt arrosée, il était sorti faire la fête. Il n’avait pas grand-chose à fêter mais il fallait qu’il sorte s’aérer l’esprit ou il allait devenir fou dans cette maison. Il n’était pas là depuis longtemps, quelques heures tout au plus, il avait à peine rangé ses valises qu’il s’ennuyait déjà. Ses meubles n’avaient pas fini d’être livrés, à vrai dire à part un lit et un buffet dans son salon il n’avait rien, heureusement la cuisine était équipée, si non il allait surement crever de faim aussi… enfin si l’ennuie ne l’avait pas décimé avant. Oh puis il n’avait finalement pas eu envie de cuisiner, le contenu de son frigo se résumant à un sandwich entamé et la moitié d’une canette de redbull qu’il avait pris à l’aéroport. Il sorti donc manger une pizza. Casquette enfoncée sur la tête il entra dans le premier restaurant qu’il croisa dans le Sud de Fairview, un vieux resto à la décoration italienne désuète, mais ça ferait parfaitement l’affaire.
Un groupe de jeunes étaient présents et discutaient du lieu où ils allaient finir leur soirée, un club qui accueillait ce soir des streaptiseuses. En voilà une bonne idée. Dès ma pizza finie je me dirigeais vers ce lieu et à vrai dire à un moment donné de la soirée mes souvenirs commencent à être flous.
Boum. Boum. Boum. Non cette fois-ci ce n’était pas ma tête qui jouait du tambour mais quelqu’un qui tambourinait à ma porte. Mon regard se tourna sur ma droite, au moins j’étais rentré seul chez moi. J’enfilais un peignoir et descendis les marches tant bien que mal. Une bonne femme à la voix stridente s’amusait à marteler ma porte de coups. Je ne compris pas tout à fait ce qu’elle me dit mais me tendit un prospectus. Il mentionnait une réunion d’information au sujet d’une disparition ou je ne sais quoi. Pourquoi ne pas y aller après tout ?
A 18 heures je me trouvais devant la maison des Hemingway, une bouteille de vin rouge français dans les mains. A vrai dire j’en avais strictement rien à faire de cette disparition, je ne savais même pas qui était cette bonne femme, mais c’était une raison comme une autre de rencontrer mes voisins. « Bonjour, je suis votre nouveau voisin, Gabriel Buckley ». Je tendis ma bouteille de vin à la maitresse de maison alors qu’elle s’effacer pour me laisser passer, septique, c’est vrai après tout, qu’est-ce que je foutais là alors que j’avais débarqué dans le quartier la veille.
Alors que je les écoutais parler, donner leur opinion, une idée germa dans mon esprit, une idée lumineuse qui me permettrait de combler mon temps libre, de donner un sens à aux prochains mois que je vais passer ici. Moi aussi j’allais m’inscrire au comité de surveillance.

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