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| Sujet: MORE THAN A MEMORY. Mar 10 Avr - 20:23 | |
| Marc, Anton Morgan.« They Say I need to get on with my life, They don't realize ...»
(c) crédits ◮ PRENOM & NOM : Marc, Anton Morgan. ◮ AGE : 30ans. ◮ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 21/03/1982, à Fairview, dans l'état de l' Eagle State. ◮ EMPLPOI : Pompier (secouriste).◮ STATUT CIVIL : Célibataire. ◮ QUARTIER : Riverton (pour le moment). ◮ TRAITS DE CARACTÈRE : Prétentieux - ambitieux - têtu - souriant - arrogant - macho - cœur gros comme-ça - secret.◮ GROUPE : « Ceux qui regrettent le passé. »~ Tell me a little about your life
→ Marc Morgan est né à Fairview. Il y a vécut jusqu'à l'aube de ses quinze ans. Malheureusement, ces parents décidèrent qu'il était plus que temps de changer d'horizon lorsque ce dernier leur annonça qu'il allait avoir un bébé avec sa copine Eden Ryan. → Ses parents s'installèrent à Boston, où Marc fréquenta un nouveau lycée. Il s'intégra rapidement au sein de l'équipe de BaseBall de son nouveau bahut, devenant l'un des meilleurs lanceurs. Il a énormément brillé dans pas mal de sports collectifs qui lui ont valu une bourse pour la Boston University. → Comme son père l'avait prédit (plutôt forcé la main), Marc se lança dans un cursus de droit. → Les Attentats du 11 Septembre. Triste jour pour la famille Morgan, où Marc perdit son oncle, Clyde Morgan. → La tristesse plana longtemps sur le domicile Morgan. De nombreuses disputes éclataient, lorsque Marc rentrait de l'université. Marc ne se sentait pas franchement tenté par le droit, voulant devenir Pompier, car pour lui, c'était ce qu'il fallait qu'il soit. Son père lui intima de continuer ses études, mais Marc répliqua qu'il en avait plus que marre que son père décide de sa propre vie. Après tout, il avait du renoncer à sa paternité (bien que précoce), laissant Eden seule, alors qu'il lui avait juré son amour pour toujours. La dispute fut telle, que James (le père) frappa son fils au visage. « Soit tu fais ce que je te dis, soit tu prends la porte. » Marc le maudit avant de retourner dans sa chambre. → Trois semaines après, il s'engagea dans l'armée, pour partir en Irak. Un coup de tête total - surtout en sachant que son père allait devenir vert de rage. Il prit cette décision lorsque des officiers recruteurs vinrent dans son université. Ses parents ne furent mis au courant que le jour de son départ. → Entraîné, puis envoyé sur le front, les premiers mois furent glauques, durs, et effrayants. Son père refusa toutes discussions, tandis que sa mère pleurait à chaque fois qu'elle le voyait quelques instants à la cam'. → Quelques mois après qu'il soit partit là-bas, un an tout au plus, il fut pris dans une embuscade. Des tirs de partout - des roquettes, des kalachnikovs, et autres joyeusetés -, et il finit par être grièvement blessé, lui et ses équipiers. Seuls trois survécurent : Morgan, Oleivera et Nicholson. → Retour au pays pour convalescence. Son père versa une larme avant de lui serrer la main avec force, lui demandant pardon. Sa mère semblait avoir tellement pleuré qu'elle semblait ne plus pouvoir. → Si physiquement cela allait, il lui fallut l'aide d'un psychologue pour s'en remettre. Et encore, ce n'est pas gagné. Ce dernier, le Docteur Buonarroti, l'accompagna dans toutes ses décisions - y comprit celle de revenir à Fairview -. → Après avoir réussi son concours et ses classes, il finit par devenir Pompier à Boston pendant quatre ans. → Il vient d'être muté à Fairview, laissant sa vie là-bas, afin de reprendre celle qu'on lui avait arraché à Fairview. Il sait que cela ne sera pas facile, mais... Qui ne tente rien n'a rien. Et puis, le Docteur Buonarroti était plutôt du même avis. Surtout que ne pas connaître son fils, avoir du abandonné la fille qui l'aimait plus que tout (première amour) lui avait laissé une blessure béante dans son petit palpitant de pur macho.
« Tu as quoi ? » Il n'aurait sûrement pas dû le dire comme ça. Pour tout vous dire, Marc n'avait pas trouvé une bonne façon de leur annoncer une telle bombe. Il avait quinze ans, elle en avait quatorze. Ils étaient très, très jeunes. Ils leur avaient fallut d'une fois, une seule et petite fois, pour que cela entraîne l'un des plus gros problèmes qu'il peut vous tomber sur la tête à cette âge-là : Être parent.
Pour la famille Morgan, c'était totalement impensable. D'origine irlandaise, donc, catholique, il y avait des principes à respecter. Avoir un enfant hors mariage, c'était considéré comme une hérésie, au sein de cette famille. Marc ne savait quoi pensé, il était comme abasourdis face à toute cette colère, voir à cette haine palpable qui émanait de son père. Sa mère était effrayée, ne sachant pas réellement quoi faire. Elle partageait le même point de vue que son mari, cela va sans dire, mais elle ne tolérait pas cette accès de rage dont ce dernier semblait faire preuve à l'égard de son fils.
Marc baissa le regard, n'osant même plus respirer. Son père était là, droit devant lui, le regard assassin, la veine temporale bien en évidence sur son visage rougi par la colère. Il ne pouvait lui répondre. Il n'avait pas le courage nécessaire pour braver la tempête de rage froide qui lui faisait face. Il se forçait à maintenir le regard vers son père, mais il ne le pouvait. Chaque mot que son père employait le blesser, lui briser le cœur.
« Et regarde moi quand je te parle ! » Il sentit les doigts de son père lui saisir le menton. Ce dernier le lui redressa avec force, de sorte qu'il soit contrait de le regarder. Marc lança un regard apeuré vers sa mère, mais en vain.
« Le préservatif, c'est pas contre la religion ? » marmonna-t-il tant bien que mal, à travers les doigts de son père. L'espace d'un instant, Marc crut que les yeux de son père allaient quitter leurs orbites. Les doigts se serrèrent autours de son menton, puis James le repoussa avant de souffler, afin de reprendre son calme légendaire. « Faites vos affaires, on s'en va. » « On va où ? » Mumura sa mère. « Nous partons pour Boston. » « ... » Marc n'eut qu'une envie, ce fut de prendre ses jambes à son cou, pour rejoindre Eden. Mais le regard que son père lui lança lui coupa les jambes.
Le lendemain, ils étaient partis pour Boston. Seul son père devrait revenir avec Clyde, pour récupérer les meubles et le restant des affaires de la famille Morgan, pour aménager dans une charmante villa, dans la banlieue de Boston.
Marc ne parvint jamais à guérir cette vilaine blessure.
Tout le monde a déjà, au moins une fois dans sa vie, ressentit cette étrange sensation que l'on a, lorsque l'on sait qu'on s'apprête à faire quelque chose d'irréfléchie, mais qu'on ne peut, vraisemblablement, plus faire machine arrière. Bien entendu, chaque erreur a des conséquences plus ou moins importantes. Mais s'engager dans l'armée juste pour emmerder son père, c'est, comme qui dirait, la cerise sur le gâteau. Surtout en temps de guerre.
Il était là, droit, debout devant la maison, son sac de militaire à la main, son uniforme enfilé, avec une casquette le protégeant de la lumière du soleil matinale. Devant la maison Morgan, Marc se dressait, là, attendant son bus, qui le mènerait là le gouvernement américain aurait besoin de lui. Son regard se posa doucement vers ses rangers. Il hésitait. Mais il ne pouvait plus fuir. Il devait affronter l'une de ses décisions les plus débiles qu'il n'est jamais pris de sa vie. Lui qui n'obéissait jamais personne, outre que son père, avait, en voulant le défier, rejoint l'armée, synonyme de discipline de fer, de volonté, mais surtout de sang froid. Bref, tout le contraire de Marc, en sommes.
Un espèce de bus scolaire apparut à l'angle de la résidence Morgan. Son cœur tomba au fond de son estomac, tandis que le bus s'avançait vers lui, comme si il allait le mener à son école, à son lycée, comme il avait pu le prendre pendant des années.
Pourtant, cette fois-là, ce ne fut pas un sentiment de consternation qu'il éprouvait comme à chaque fois, auparavant, mais un sentiment de... Comme si c'était la fatalité, en sommes. Il se devait de l'accepter, car après tout, il n'en serait pas là, si il n'avait pas voulu défier son paternel.
Les portes s'ouvrirent. Le stress qu'il ressentait au creux de son ventre semblait lui dévorer l'intérieur. Il jeta un dernier regard derrière lui, et au moment où les portes se refermaient derrière lui, sa mère sortit de la maison, l'air horrifiée, comme si on amenait son fils à la mort.
« Bien. Et concernant vos cauchemars ? Y-a-t-il du changement ? » Demanda le Dr. Buonarroti, de sa voix étrangement rauque pour une femme. Marc lui lança un regard profond, avant de finalement le perdre dans la décoration, quoique sommaire, de la pièce. Non, ses cauchemars étaient toujours aussi présent. Des cris, du sang, des bruits de tirs, l'odeur de la poudre, le vent qui vous fouette le visage, le soleil brûlant... La mort, tout autours de vous. Marc ferma ses yeux paresseusement, avant de finalement attraper son verre d'eau, avalant quelques gorgées.
Il fallait le reconnaître, il y avait du mieux. « Hum... Ça s'espace... » Il ne disait pas complètement la vérité car pour qu'il puisse dormir sans rêver, il lui fallait prendre des somnifères. Mais ça, c'était uniquement quand il ne broyait pas trop de noirs dans la soirée, et qu'il ne buvait pas avant de se coucher. Lorsqu'il s'enquillait une bouteille de vin, ou autres, il trouvait le sommeil beaucoup plus facilement, mais ses cauchemars étaient d'autant plus vrais. Il n'en rajouta pas dans sa réponse. La psychologue avait très bien compris quel genre d'homme, Marc était. Elle avait également très bien compris quel genre de comportement l'on adoptait des suites des combats qui s'étaient déroulés en Irak. Il n'était pas le seul ex-marines qui venait la voir.
« Quant à votre demande de mutation... Est-ce que cela a aboutit ? » questionna-t-elle, en changeant de sujet. Elle lui fit un sourire lorsqu'il croisa son regard, et il s'adoucit quelque peu. Il posa son verre sur la table basse, avant de lui répondre : « Oui.. J'ai reçu ma réponse, ce matin. Mon boss m'a mené l'enveloppe alors que je rentrais d'intervention. » Un sourire vint s'installer sur son visage, apportant quelques rayons de soleil sur ce visage si tourmenté. Il lui fallait sourire un peu plus. Surtout si il devait la revoir.
« Ah... Vous êtes pressés à ce que je vois ? » Marc esquissa un sourire plus prononcé. « Disons que ça me donne envie d'avancer. Je dois aller de l'avant. Je me donne deux jours pour être prêt. Et puis, ça va sûrement m'aider, non ? » « Oui, je le pense aussi. De toute façon, vous avez mon numéro. N'hésitez pas à m'appeler, quand vous en aurez besoin. » Il acquiesça d'un signe de tête.
Quelques semaines plus tard, il aménageait à Fairview, quartier Riverton.
écrit par Eden Ryan.
- Spoiler:
Marguerite s'installa sur sa chaise et attendit qu'un client fasse son apparition face à elle. Ce qui ne prit pas longtemps. Un homme, sûrement du même âge qu'elle, posa une boîte bleue devant elle et lui adressa un immense sourire. « Bon... » « Bonjour Ed', tu vas bien ? » Ayant attrapée la boîte, elle la reposa lentement sur le tapis noir. Elle releva la tête vers l'homme. Il releva ses lunettes de soleil et s'accouda face à elle. « Toujours aussi belle » « Qu'est... Qu'est-ce que tu fais là ? » Marguerite venait enfin de le reconnaître : Marc, son ancien amant. Le père de Jo. Il avança une main vers la joue de Marguerite et la caressa tendrement. « Je suis revenu. Tu sais je suis majeur maintenant, je ne suis plus sous le contrôle de mes parents » Elle repoussa sa main. « Tu aurais pu revenir plus tôt. Tu aurais du revenir plus tôt » C'est à ce moment-là que son fils arriva. Marguerite tourna la tête vers lui quand elle reconnut sa démarche. « Salut maman, j'ai un professeur absent alors je viens attendre ici. Bonjour. » Il adressa un signe de tête vers l'homme reculé de sa mère mais toujours accoudé sur le comptoir. Ce dernier lui fit un signe de la main et Eden lui lança un regard. Elle comprit alors qu'il l'avait reconnu. Marc avait de suite reconnu Jo. De plus, leur ressemblance côte à côte était frappante. La jeune Blancford ne savait plus quoi dire. Elle se tourna alors vers la personne qui comptait pour elle depuis toujours, son fils. « Bien sûr chéri, vas t'installer par là-bas je viens te voir dès que j'en ai fini avec le monsieur » Jo acquiesça et se détourna des deux adultes. « Il te ressemble. » Eden reporta son attention sur son ancien petit ami d’antan. « Pourquoi tu reviens maintenant Marc ? Pourquoi ? » « La raison est toute simple : je t'aime et je veux connaître mon fils » Eden se leva de son siège, les mains sur le tapis. « Comment oses-tu dire que c'est ton fils ? Tu ne m'as jamais demandé de nouvelles durant les quatre avant notre majorité et tu n'en as jamais demandé après ! » Nouveau sourire en coin. « Calme toi Mag sinon il va se douter de quelque chose » « Je... Je... Tu n'as pas changé, n'est-ce pas ? » « Si tu le dis. » Marguerite se rassit et passa le produit acheté devant la chose réservée pour et lui demanda le prix indiqué. Alors qu'il cherchait sa monnaie dans les poches de son jean, il lui demanda si elle avait tout de même remarquée ce qu'il avait acheté. Elle remarqua alors que le produit était un de ceux que les couples primaient durant leur course et elle releva un regard désespéré vers lui. « Non, tu n'as pas changé. » Il se mit à rire et marcha vers les portes coulissantes. Après les avoir passées, il lui adressa un dernier regard et quitta l'endroit. Marguerite ne put s'empêcher alors de sourire. Le même sourire qu'elle avait lorsqu'elle l'avait aperçu pour la première fois à ses quatorze ans.
~ Behind your computer ◮ PRENOM : Ben.◮ PSEUDO : scaretale.◮ AGE : 22ans.◮ AVATAR : Matt Davis.◮ D'OÙ CONNAIS-TU LE FORUM : Bazzart. ◮ COMMENTAIRES/APPRÉCIATIONS : J'adore !
Dernière édition par Marc Morgan le Mer 11 Avr - 20:19, édité 10 fois |
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