1.03 ◮ first clue

❝1x03 ❞

LE TROISIÈME ÉPISODE DU FORUM.
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« first clue »

« Où que vous allez, il y aura toujours des personnes qui tenteront de découvrir les secrets que vous avez mis tant de mal à cacher, des gens en quête de la vérité. C'est gens que vous détestez et que vous craignez secrètement, car vous savez que si elles en savent trop, tout pourrait changer. Et vous vous demandez pourquoi ces personnes vous traquent sans relâches, pourquoi elles cherchent à connaître les moindres petits détails de votre vie. La réponse est simple : Car ils savent que s'ils savent tout, ils seront invulnérable. »

C'est quelque chose que les habitants de Fairview attendent chaque années avec impatience : le vide-grenier annuel. L'occasion de se réunir sur une grande place et mettre en vente des objets que vous ne voulez plus, sous un soleil de plomb et dans une ambiance agréable. Mais faites tout de même attention, on ne sait jamais sur quoi on peut tomber.

❝the end ❞

FIN DU TROISIÈME ÉPISODE DU FORUM.
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« fisrt clue »

« Hé cocote, ça te dit de voir ce que les Bradfort vendent ? » Pour ne pas changer, les Bradfort étaient au centre de toutes les discussions, et personne n'avait pû passer à côté de l'énorme stand qu'ils avaient mis en place, et qui exposait des objets bien plus luxueux que la plupart des autres stands. Alors que les opinions par rapport à cette famille divergeaient, tous étaient d'accord sur un point : ils ont un certain talent pour se faire remarquer. « Désolé ? » Prononça d'une petite voix Aaron Hammer, concurrent de Jacques Bradfort aux élections qui venait de renverser sa limonade sur le chemisier (hors de prix) de Martha Bradfort. « Oui, vous pouvez l'être ! N'y a-t-il que des empotés dans cette ville ? » Répondit cette dernière, cinglante. « On va trouver de quoi vous essuyez, et ce n’est qu’un peu de limonade ça ne devrait pas laisser de trace, vous allez être sèche en moins de deux en plus avec cette chaleur. » Venant à la rescousse de son mari, Lily Hammer se montra bien plus courtoise que son mari : « Comme l'a si bien dit ma femme, cela va sécher, pas besoin de prendre le chou pour ça. Puis de toute manière, comme vous nous l'avez si bien démontrés avec votre petite fête - ratée dois-je me permettre de préciser - que vous avez les moyens d'en racheter des chemisiers ! Et même encore, vous pouvez même racheter des voisins si vous n'êtes pas contente ! » Visiblement outrée, la vieille femme ne se laissa pas intimider pour autant. « Faites attention Aaron, je n'aime pas entendre ce genre de chose, et je suis quelqu'un de très impulsive ! » répondit-elle donc, ne prenant même pas la peine de cacher le ton menaçant de sa voix.

« Bonjour. Je suis Leïla Thompson, j’habite juste en face de chez vous. Navrée de ne pas avoir fait votre connaissance plus tôt comme vous pouvez le voir, je suis enceinte. Êtes madame Bradford ? Celle dont tout le voisinage ne fait que de parler ? Enchantée de voir rencontrer et d’enfin vous parler. » Levant les yeux au ciel, Martha Bradfort jaugea la future-maman du regard et se montra plus intéressée. « Oh, celle dont tout le voisinage ne fait que parler ? Puis-je savoir ce qu'ils disent sur moi ou sur ma famille ? » « Oh, des tas de trucs ! »

Pendant que Martha Bradfort s'occupaient à se crêper le chignon avec d'autres voisins, Laura et Tyler, les deux jeunes Bradfort s'occupaient du stand. « Excusez-moi, combien coûte cette malle ? » Laura étant déjà occupée avec une autre cliente, ce fut Tyler qui répondit à la demande d'Heather Mills, une résidente de Fairview. « Heuu … 50 dollars. » Elle valait certainement plus, mais Tyler ne semblait pas vouloir perdre son temps, surtout quand il avait en face de lui l'une des perturbations de la soirée que sa famille avait organisée quelques jours plus tôt. « J'achète ! » conclut celle-ci, visiblement enjouée, en jetant les billets sur la table avant de s'éloigner en traînant la malle derrière elle.

Tranquillement posée chez elle, Heather Mills s'affairait à vernir la malle toute neuve qu'elle venait de se procurer. Elle était loin de se douter que dans cette malle se trouvait quelque chose qu'elle n'aurait jamais dû découvrir. Quelque chose qui pourrait peut-être bien tout changer. Ce n'est que quand elle ouvrit l'objet qu'elle le remarqua. Pliée en quatre dans un coin de la malle, une feuille de papier. Curieuse, elle le saisit, et le déplia soigneusement. Elle aurait certainement préféré que ce ne soit qu'une feuille blanche vierge, anodine. Mais non. Elle tenait dans ses mains quelque chose qui pourrait élucider bien des mystères, qui en créerait d'autres, et qui prouvait que les Bradfort étaient plus dangereux qu'on ne pouvait le croire. Oui, dans ses mains tâchées de vernis reposait une feuille de transaction datée d'il y a dix ans, décrivant que Jacques Bradfort avait transféré un million d'euros sur le compte de … Harnold Franklin.

Qui sont ces gens ? Que cachent-ils ? Que sont-ils venus faire ici, à Fairview ?

« Tout le monde à un secret, quelque chose qu'on voudrait garder pour soi, poussés par la honte ou le dégoût, ainsi que par la peur des jugements. Oui, tout le monde a un secret, mais certaines personnes elles, en ont de bien plus gros que nous ne pouvions imaginer. Et quand, par mégarde ou non, certaines preuves tombent entre les mains d'autrui, mieux vaut se cacher, car la bataille risque d'être rude. »

« Non mais tu as complètement perdue la tête ! » Hurlait Jacques Bradfort à l'intention de sa femme qui, regardant l'horizon par sa fenêtre, semblait réfléchir. « Menacer un concurrent, mais à quoi pensais-tu ? » Se redressant, Martha jeta un dernier regard à la rue silencieuse avant de tourner les talons et de se diriger vers son mari. « Excuse-moi, je me suis laissée emportée. » Elle tenta une approche, mais Jacques reculait à mesure qu'elle avançait. « Je te préviens Martha, je ne veux pas que tes conneries me fassent perdre cette élection. » Son ton était froid et dur. Conscience de sa bêtise, Martha tourna de nouveau les talons et se dirigea vers le couloir qui menait à sa chambre. « Je veux cette ville … Je veux cette ville et je l'aurais. »

« Papa, tu sais où est ma malle ? Tu sais la malle où je rangeais mes jouets quand j'étais petite ? Je ne la trouve pas. J'ai cherché dans la cave mais elle n'y était plus. » « QUOI ? » se redressant soudainement, Jacques Bradfort afficha une expression paniquée « Qu'est qu'il se passe ici ? » intervint Tyler en fronçant les sourcils. « Heu … je ne trouve plus ma malle. » hésita Laura en ne comprenant pas trop ce qu'il venait de se passer avec son père. « Ta malle à jouets ? Oh, je l'ai vendu cet après-midi. » déclara-t-il en souriant. Tandis que Laura se contenta de soupirer, Jacques, lui, manqua de s'étouffer. « Papa ? Tout va bien ? » demanda le jeune homme, l'air inquiet. « A qui tu l'as vendu ? » répliqua-t-il simplement le ton sévère. « Heu … Heather Mills, la blonde qui s'est battue avec l'autre blonde à la soirée. » « Heather Mills … très bien. » Il acquiesça, et quitta la pièce en grognant.

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