TOPIC COMMUN • first clue

First clue
« un vide grenier Fairview »

Ce matin quand je me suis réveillé, j'étais pire que fatigué. La nuit a été mouvementai, il y avait des patients partout, beaucoup de patient. Puis, il y a mes révisions aussi ! Mes examens sont pour bientôt. Je suis à ma troisième année d'études en médecine. Aujourd'hui était une journée spéciale à Fairview, il y avait un vide grenier. Je participe toujours à ce genre de chose dans la ville, donc je suis sûr que je vais trouver quelque chose à acheter pour décoré un peu ma maison. Le soleil était présent aujourd'hui, d'ailleurs, j'ai été réveiller par ce dernier. Les rayons du soleil sur mes yeux alors que les volets étaient ouverts. À mon habitude chaque matin, je regarde par la fenêtre pour regarder les enfants passaient, ou encore le monde qui était face à ma fenêtre. Moi, je connais tout Fairview, c'est la ville où j'ai toujours vécu. Prenant mon peignoir, je mis mes pantoufles et pris la porte d'entrée pour prendre le journal et le courrier. Je pose le journal sur la table ainsi que le courrier, un petit déjeuner et je suis partie me préparer. Je me suis s'habiller avec un t-shirt noir et un pantalon blanc. Laissant mes yeux naturels, je fis ma toilette du matin. J'étais pressé de voir le vide-greniers de cette année, quoi de mieux pour décompresser un peu, surtout quand il y a un beau soleil. Prenant la sortie de chez moi, je commence à marcher lentement vers les vendeurs tout en saluant mes voisins. Je suis une très bonne voisine, on n'entendra jamais des cries sortit de ma maison, je fais attention à ce que ça ne dérange pas mes voisins. Marchant lentement, je regarde les divers objets des vendeurs.

Ce fut un réveil difficile en cette belle matinée. Tout était encore tout chamboulé dans la tête de Barney qui avait appris la veille que sa meilleure amie était enceinte de lui. Il allait être papa. Enfin pour la deuxième fois. Barney avait eu un enfant avec sa deuxième ex-femme il y a 4 ans seulement il y a 9 mois son fils a été renversé par une voiture sous ses yeux alors qu'il allait le chercher à l'école. Ce fut le pire jour de la vie de Barney. Pendant des semaines il n'avait cessé de voir et revoir la scène dans sa tête comme une vidéo en lecture continue. Tout s'était joué à quelques secondes. Son fils aurait traversé quelques secondes plus tôt ou plus tard il serait toujours en vie, ce chauffard serait arrivé quelques secondes plus tôt ou plus tard il serait en vie, Barney aurait traversé lui pour aller chercher son fils c'est peut être lui qui serait mort mais son fils serait en vie. La seule consolation de Barney était que maintenant ce chauffard pourrissait en prison. Barney savait qu'il ne pourrait pas encaisser la perte d'un second enfant et redoutait cela plus que tout. Mais en même temps il n'arrivait pas à s'empêcher d'être tout excité par la nouvelle. C'était tellement étrange ces sentiments qui se mélangeaient en même temps.
Il avait besoin de se changer les idées alors il n'avait qu'à sortir de chez lui pour croiser ses voisins. Voilà il allait aller au vide grenier pour s'aérer un peu l'esprit! Il n'avait pas l'intention de vendre quelque chose ni d'acheter mais croiser ses voisins l'aiderait sûrement à penser à autre chose. Pour une fois, Barney s'était même levé tôt lui qui lorsqu'il ne travaillait pas dormait généralement jusqu'à 11 heures. Ophélya et Sacha avaient l'air d'encore dormir alors il se prépara et sortit discrètement en faisant le moins de bruit possible. Il y avait des gens qui avaient installés des stands sur le trottoir et plusieurs voisins venaient déjà y voir ce qu'il pouvait y trouver. Barney reconnut alors la tête blonde de Mary-Jane parmi les passants et décida d'aller vers elle. Pour la rejoindre il passa devant le stand d'Amalya, ou plutôt "Arizona", il lui fit alors un grand sourire et un signe de la main plus pour l'embêter que pour être poli. Il rejoignit alors Mary-Jane. « Hey MJ! Comment tu vas? Tu es venue faire des affaires? »

First clue
« un vide grenier Fairview »

Le vide grenier était assez bien, je ne regrette pas d'être venu. Maintenant j'aimerai bien m'acheter quelque chose. Marchant tranquillement, j'entendis une voix, une voix assez familière, me retournant je regarde qui se trouve derrière moi et je vois se policer, Barney. Bien sûr, je le connais, je l'ai même soigné et il est mon voisin. Nous sommes de très bons amis nous deux, je l'apprécie bien. « Hey MJ! Comment tu vas? Tu es venue faire des affaires? » je rie un peu au bout d'un moment. Peut-on appeler cela des affaires, non bien sur que non. « Hey Barney! On peut dire ça comme ça, mais j'attends encore un peu plus de vendeurs... » je le regarde tout en marchant petit à petit. Je cherchais des articles qui me frappent l'oeil, mais je ne savais pas quoi prendre. Tu veux avancer avec moi . Pour parler et voir si quelque chose nous plaît... oui, je sais je fais preuve de gentillesse, mais je voulais parler et peut-être trouver quelque chose qui pouvait me plaire. Je suis assez facile pour que des objets me tapent l'oeil, mais les vendeurs ne peuvent pas m'amadouer, me faire tomber dans leurs sacs pour faire des ventes, je suis très difficile. Cette année promet d'être superbe, il me faut de tout ! C'est pour ça que j'attends l'arrivée d'autres vendeurs pour sortir mon porte-feuille. Tu comptes acheté quelque chose toi ? dis-je en regardant Barney. Puis, quelle question bête! Sinon il ne serait pas ici. Ce vide-greniers me monte à la tête que j'en perds la boule.

NP : Nul désolé

Tu étais là, dans ton lit à ne rien faire de la journée. Quand soudainement tu t’es souvenue que c’était la journée vide-grenier de Fairview. Tu n’avais rien à vendre mais peut-être que si tu faisais un tour à Wisteria Lane tu trouverais quelque chose d’intéressant. Tu n’en savais rien. Tu pris ta voiture et arrivas dans ce quartier. Une fois descendue, tu aperçus ta meilleure amie : Mary-Jane qui parlait à ce pauvre type de Barney. Sentant la rage montait en toi, tu t’avanças calmement vers elle et tu l’as pris par le bras. « Hey toi. » Bisou sur la joue. « Casse-toi l’alcoolique. » Crachas-tu sèchement à Barney d’une voix froide. Peut-être que dire ça à Barney n’était pas très judicieux, mais tu ne l’aimais pas et ça tout le monde le savait. La seule chose dont tu avais peur c’était que Mary-Jane te passe un savon parce que traitais mal ses « amis ».

Son bras prisonnier avec le tien, tu marchais dans l’allée principale avec un sourire aux lèvres. « Quoi de neuf, ma belle ? » En marchant, tu aperçus la maison des Bradfort et un grognement s’échappa de ta bouche. Cette maison te rappelait un tas de mauvais souvenir, principalement à cause de ta légère altercation avec France. Quoi que ce n’est qu’un euphémisme comparé à ce qu’il s’est vraiment passé. « Hé cocote, ça te dit de voir ce que les Bradfort vendent ? » Demandas-tu à ta meilleure amie d’une voix douce tout en marchant au même rythme qu’elle.

Barney voulait profiter de cette journée pour se changer les idées. Il voulait ne plus penser à Molly, au fait que Ophélya soit enceinte, à France. Non il voulait juste se vider la tête. C'est donc content qu'il aperçut la tête blonde de Mary-Jane. Il alla alors l'aborder. Avec elle, il savait qu'il allait passer un bon moment. Il connaissait Mary-Jane depuis qu'il s'était blessé à la main en voulant interrompre une bagarre entre plusieurs jeunes, et c'est elle qui a été chargée de le recoudre. Puis ils se sont revus au cours d'une de ses enquêtes et dans Wisteria Lane. Barney appréciait beaucoup la compagnie de Mary-Jane c'est pourquoi c'est vers elle qu'il est allé. « Hey Barney! On peut dire ça comme ça, mais j'attends encore un peu plus de vendeurs... » C'est vrai qu'à cette heure matinale, il n'y avait pas encore grand monde dehors mais ça ne saurait tardé. « Tu veux avancer avec moi . Pour parler et voir si quelque chose nous plaît... » Barney sourit et se mit à avancer avec elle. « Bien sûr, alors comment se passe le boulot? » Alors qu'ils avançaient, il regardait ce que ses voisins vendaient. Rien de bien intéressant à première vue à part des vieilleries. « Tu comptes acheté quelque chose toi ? » Barney fit mine de réfléchir. « Hum, je crois pas... Et toi? »
Mais alors qu'il passait un bon moment avec Mary-Jane, il fallut qu'il soit gâché par l'arrivée de Heather. Cette fille était tout bonnement insupportable. Barney ne se rappelait pas de tout ce qui s'était passé à la fête des Bratford mais il se rappelait du coup de poing de celle-ci et d'avoir voulu lui passer les menottes. « Casse-toi l’alcoolique. » Et ben la politesse semblait pas être son fort. Il lui fit alors un grand sourire. « Sympa de te revoir aussi, alors ça va depuis la dernière fois?! » Il n'avait pas l'intention de lui obéir. Il avait failli lui sortir "si t'es pas jolie soit au moins polie" mais il s'était retenu par amitié pour Mary-Jane. De plus il venait de voir que Molly n'était pas très loin et être seul était une mauvaise idée car il risquait de faire ce que Leïla considérait comme une erreur. Alors il resta à marcher avec les deux blondes même si Heather n'en était pas ravie. « Hé cocote, ça te dit de voir ce que les Bradfort vendent ? » Barney répondit du tac-o-tac « Avec un peu de chance ils auront un cerveau pour toi... » Voyant l'air mauvais de Heather, il prit son air innocent « Désolé ça m'a échappé! »

L'ambiance générale de Fairview était plutôt mouvementée ces derniers temps, avec ces élections du nouveau Maire de la ville, l'arrivée de cette nouvelle famille, les intrigants Bradfort et bien sûr, avec cet évènement incontournable qu'était le vide grenier annuel. Et comme toujours, les potins allaient être sur le devant de la scène et au fond, c'est pour ça que les habitants de Fairview se réunissaient, pour avoir les derniers potins, non pas surtout pour vendre leurs babioles qu'ils traînent depuis des années dans leurs garages ou greniers. Et comme toujours, aujourd'hui n'allait pas déroger à la règle, ça allait sûrement être même pire, avec les Bradfort. Il faut dire que cette famille était des plus étranges, le père et la mère surtout, car ayant parlé un peu avec Tyler, il avait l'air d'un bon gars sympa, quant à la fille, je ne la connaissais pas. Quoi qu'il en soit, tout le monde allait tout savoir sur tout aujourd'hui et on pourrait sûrement apercevoir cette mégère de Karen McCluskey passer de stands en stands, abandonnant son pauvre mari au sien, et déblatérer sur tout ce qu'elle savait ou bien rapporter ce qu'on venait de lui dire à un précédent stand.

Personnellement, je ne tiendrais aucun stand, n'ayant rien à vendre, mais une promenade ne me ferait pas grand mal, ça me permettrait de penser à autre chose qu'à ma dispute avec Abbie et aussi peut-être trouver des trésors, même si j'en doutais. Le hic était que le vide grenier se déroulait au parc, pile l'endroit où j'avais rencontré Abbigail la dernière fois que nous nous étions parlés, donc ça n'allait finalement pas grandement m'aider à oublier toute cette histoire. J'espérais aussi y voir ma soeur, peut-être pas derrière un stand mais au moins dans les allées. Pourtant, dans la maison de Fairview, nous avions des tonnes d'objets appartenant à maman et papa que nous gardions, on ne sait pourquoi. Certains objets avaient de la valeur bien sûr, ne serait-ce que sentimentale mais d'autres n'étaient que de vulgaires babioles. J'étais donc en train de marcher dans une allée, regardant les stands, croisant des gens que je connaissais, leur faisant des signes de la main ou de la tête, tout dépendait de la personne, ou bien m'arrêtant ça et là pour discuter de broutilles. Je venais justement de quitter une personne quand je rentrai de plein fouet dans une autre. Je n'avais rien mais la personne que j'avais bousculé avait légèrement flanché. « Vous n'avez rien ? » demandai-je poliment, puis la personne releva la tête, Abbie. La gêne s'empara de moi. « Ohhh.. Salut, Abbigail. » D'habitude je l'appelais toujours Abbie mais ces derniers temps, tout avait changé entre nous, même je n'étais plus certain qu'il y ait encore un nous.

Aaron venait d'arriver, les mains dans les poches, au vide grenier de Fairview. Ce rendez-vous, qu'il ne manquerait pour rien au monde chaque année, prenait presque une place importante dans son printemps annuel. Mais il était également là pour retrouver sa femme et sa fille, qui étaient arrivées bien avant lui pour en profiter un peu plus. Il venait de terminer sa matinée de travail et pouvait donc à présent la rejoindre. Un sourire aux lèvres, il passait entre les allées tout en jetant quelques coups d'oeil aux objets se trouvant sur les étales. Il n'avait pour le moment rien remarqué mais sentait qu'il allait trouver la perle rare. Ce qu'il cherchait le plus souvent des ce genre d'évènements, était bien évidemment des livres. Les greniers renfermaient de véritables petites merveilles. Il aimait sentir le papier vieilli sous ses doigts et la couverture durci par le temps.
Alors qu'il atteignait le centre du parc, il s'approcha du petit stand de limonade et en commanda une moyenne. Il n'avait pas l'impression que la chaleur accablait de toute part son corps, mais il avait tour de même chaud. Portant son verre à ses lèvres, il en but une longue gorgée avant de se retourner. C'est là que le contenu de son verre se vida sur la personne qui fonçait bien trop vite sur lui. Lorsqu'il réalisa ce qu'il venait de se passer, il ne réussit pas à expliquer le pourquoi du comment à la personne qui se trouvait devant lui, à savoir : la femme de Bradford. Aaron clôtura ses lèvres, et surtout, retint l'immense amusement qui voulait s'installer sur son visage. Il savait que ce qu'il venait de faire, bien que cela ne soit manifestement pas volontaire, allait peut-être avoir de mauvaises conséquences. Désolé ?, fut la seule chose qu'il parvint à débiter face à la furie de son interlocutrice.

Arpentant les stands, Camélia s'arrêta soudainement devant l'un deux. Elle resta pendant quelques secondes, contempler un objet. Le prenant entre ses mains, elle fit attention à ne pas le laisser échapper par terre. Il était étrange à quel point ce simple objet semblait lui rappeler autant de souvenirs. Des souvenirs de l'orphelinat. Ce qui aurait pu paraître totalement futile pour certaines personnes, ne l'était pas pour l'adolescente. Cet objet c'était son enfance. Le simple fait de retrouver un miroir semblable à celui qu'elle avait laissé comme souvenir à l'orphelinat, avait suffit à dessiner un sourire sur ses lèvres. Sans hésiter quelques minutes de plus, Camélia interpella la vendeuse assise sur une chaise, afin de lui demander le prix. Lorsque celle-ci lui annonça le prix, la jeune fille ne put s'empêcher de pousser un soupir avant de reposer l'objet à sa place. Si elle avait été riche, si elle avait eu cinquante euros en poche, elle l'aurait pris sans hésiter. Sauf, que ce n'était pas le cas. Elle savait d'ailleurs que jamais Lily, ni Aaron, ne voudrait lui donner cinquante euros afin d'acheter un miroir. Selon elle, il ne comprendrait pas. Chose sûrement très probable.

Les mains dans les poches de son jean, l'adolescente accéléra le pas. Il lui était très difficile d'abandonner l'idée d'acheter le miroir qu'elle avait vu ; elle qui était de nature très têtue, aller devoir tout de même faire une croix dessus. Elle releva les yeux et tourna la tête à droite et gauche, afin de voir si sa mère était dans les horizons. Ne la trouvant pas, elle se dit alors qu'il était peut-être probable que celle-ci ai décidé d'aller observer les autres stands un peu plus loin. Toutefois, elle perçut très bien son père qui venait d'arriver au vide-grenier. Camélia qui n'avait pas très envie que Aaron ne vienne lui parler, décida d'aller s’asseoir sur le bord d'un trottoir. Au moins, elle était sûre qu'ainsi elle allait être tranquille. Les gens passaient, d'un pas assez lent en contemplant les affaires des vendeurs, sans se soucier de l'adolescente. Fort heureusement. Du coin de l’œil, Rose vit son père qui était partit au stand de limonade, parlait avec une jeune femme qui lui semblait déjà avoir aperçu à Fairview. De dos, elle n'arrivait pas à mettre un nom dessus, mais à sembler par les paroles fortes de la demoiselle, il lui semblait que celle-ci devait encore vouloir attirer l'attention sur elle. Ou alors que Aaron avait réussi à la mettre en colère. Dans les deux cas, Camélia décida de ne pas se préoccuper de ça. La seule chose qui semblait la tracassait était le fait qu'elle n'avait vu aucun de ses amis, aucune personne avec qui elle aurait pu trouvé ce vide-grenier beaucoup plus divertissants. Personne avec qui les souvenirs ne l'auraient pas véritablement envahis. Aucun signe de Micah, de Romain, ni même de personnes de son lycée. Comme-ci ils étaient tous trop occupés à regarder les vieilleries présentes sur les tables.

Fermant les yeux un instant, Camélia rouvrit les yeux et vit dans la foule présente devant elle, Romain. Sans aucun sourire présente sur ses lèvres, elle ne bougea pas de sa place. Il lui semblait évidente que le jeune homme n'allait pas la voir, mais, pourtant le simple fait de savoir qu'enfin elle voyait une personne qu'elle connaissait, servait à lui faire voir d'une autre façon le vide-grenier de Fairview. Comme elle l'avait pressenti, le jeune homme passa presque à côté d'elle sans l'avoir vu. « Tu es venu au vide-grenier Romain ? Je pensais que tu allais plutôt vendre. » Ce fut les seules paroles qui sortirent presque soudainement de la bouche de la jeune fille.

Citation :

Si vous vous promenez entre les stands, vous tomberez sûrement sur celui des Bradfort (tenu par les quatre membres de la famille), qui est de loin le plus grand et celui proposant le plus d'objets luxueux, ne convenant pas vraiment à l'esprit d'un vide-grenier ordinaire. Des meubles couteux à la base aux prix plus ou moins abordables, des bijoux ayant appartenu à Martha Bradfort, de vieux vêtements élégants qui ne conviennent plus aux deux enfants devenus grands maintenant, oui, le stand des Bradfort ne convenait pas vraiment à l'esprit d'un vide-grenier ordinaire, c'est quand on le regarde qu'on se rend compte que ces gens sont vraiment étrangers.

Un soupir s’échappa des lèvres de Maddilynn. Sans grande motivation, la jeune femme marchait tranquillement, jetant des regards rapides aux stands qui se présentaient sous ses yeux. Elle marchait d’un pas vif, sans aucun but précis, sans savoir où elle allait seule, et pourquoi d’ailleurs elle avait fait l’effort de se déplacer à ce vide-grenier. Sûrement pour voir Riley et voir un peu de monde, c’était ce qu’elle se disant mais sans être vraiment convaincu soi-même.
Depuis quelques temps, Fairview avait connu un peu de mouvement. La mort du maire qui avait enchaîné les élections puis l’arrivée d’une nouvelle famille, celle des Bradfort, les commères avaient de quoi s’occuper. Maddilynn n’avait pas vraiment prêté attention à ces nouvelles qui étaient les principaux sujets de discussion de ses voisines, pour la simple et bonne raison qu’elle avait autres choses beaucoup plus importante dans sa vie à s’occuper. Contrairement aux autres, elle s’était donc déplacée jusqu’au vide-grenier juste pour se vider l’esprit. Tout ce qu’elle espérait c’était de ne pas voir Abbigail ni même Morgan, c’était bel et bien les dernières personnes qu’elle avait envie de voir. Bien qu’elle se fût expliquée avec Abbigail, elle savait qu’elle n’allait jamais lui pardonner. Elle était comme ça, elle avait l’habitude de vivre avec un pied dans le passé. Dès qu’elle avait la mauvaise habitude de fermer les paupières en repensant à Morgan, son ex-fiancé, elle revoyait la scène. Cette fameuse scène où Abbigail et Morgan s’affichaient sans gêne jusqu’à ce que les Jefferson rentrent dans la pièce. Amusant non ? Voir les deux petits Jefferson, qui avaient déjà souffert avec la mort de leurs parents, souffrirent une nouvelle fois et encore une fois en même temps en voyant leur bien-aimé avec une autre personne. Mais personne n’avait trouvé cela drôle. Mise à part les commères, celles qui se réjouissaient du malheur des autres, peut-être. Mais pour Maddie, ce violent moment était encore présent, jamais il ne s’effacerait de sa mémoire et le trou béant dans sa poitrine qu’avait laissé paraître la souffrance ne se dissiperait sûrement jamais. Elle était obligée de vivre ainsi, de sourire faussement en disant que tout allait bien avec la merveilleuse manière dont elle avait pris l’habitude depuis la mort de ses parents.

Une voix aïgue la fit sortir de ses douloureuses pensées. Instinctivement, sa tête pivota vers la droite là où les voix s’étaient fit entendre. Elle reconnut tout de suite Madame Bradfort qui était apparemment toute seule, pour une fois elle n’était pas suivie de sa famille. La colère se lisait sur les traits de son visage, ce qui détourna le regard de Maddilynn. Ce genre de scène, c’était assez habituel à Fairview, ce n’était guère intéressant de s’attarder sur ce genre de détails. De dos, elle reconnut son frère et s’apprêta à se diriger vers lui, lorsqu’elle vit une chevelure blonde relever la tête devant lui. Abbigail en personne. Logique, quand elle avait le malheur de parler du loup, même inconsciemment, il faisait son apparition. Changeant une nouvelle fois de direction, priant pour qu’ils ne l’aient pas vu, elle s’arrêta sur un stand. De vieilles babioles entreposées un peu partout sur la table recouverte d’une nappe blanche. Elle aussi, aurait pu tenir un stand mais elle n’avait pas le cœur à vendre toutes les babioles de ses parents. Un jour, elle ferait le tri mais pas maintenant et sûrement pas toute seule, trop de souvenirs étaient restés gravés sur leurs bibelots. Elle prit un bijou qui semblait assez neuf vu l’état dans lequel il était, et leva la tête. Elle faillit échapper l’objet en question de ces mains lorsqu’elle remarqua qu’elle se trouvait au stand des Bradfort. En y réfléchissant c’était vrai que le meuble à ses pieds, et le bijou qu’elle tenait dans la main n’étaient pas des choses qu’elle avait l’habitude de voir dans un vide-grenier à Fairview. « Excusez-moi, vous vendez combien ce bijou ? » Maddie se mordit la lèvre inférieure, se demandant bien pourquoi elle avait eu le malheur de tomber sur ce stand et surtout de trouver ce collier très jolie.

La journée du vide grenier était une journée que Lily avait toujours apprécié. Elle aimait se balader parmi les stands, cherchant une perle rare et s’amusant de voir ce que certains de ses voisins pouvaient entreposer chez eux. Les Hammer avaient rassemblés quelques affaires à vendre, Lily avait décidé de les confier à une voisine, promettant de venir l’aider durant l’après-midi. J’étais partie avec Camélia alors qu’Aaron était encore sous la douche. Nous avions convenus de nous retrouver plus tard au parc. Arrivées au parc, la mère et la fille avaient regardé quelques stands ensemble avant de se séparer. Lily avait dit à sa fille de venir la voir si elle trouvait quelque chose qu’elle voulait. Bien sûr elle lui avait laissé un peu d’argent mais si elle voulait lui demander son avis ou un peu d’argent, elle n’avait pas à hésiter, comme tous les ans d’ailleurs. La jeune femme partit alors vers le stand de sa voisine qui avait été d’accord pour partager son stand en y laissant des affaires à eux. Elle y passa un moment, n’ayant rien trouvé d’extraordinaire et elle savait qu’Aaron arrivera et regarderait chaque stand espérant trouver la perle rare, aussi si il trouvait quelque chose qui pourrait plaire à sa femme, il la préviendrait. D’ailleurs ce dernier venait de faire son apparition dans le champ dans son champ de vision. Il prit une limonade et n’allait pas tarder à s’approcher de leur étale, ce qui réjouissait Lily. Mais quelque chose qu’elle n’avait pas prévu se passa. Se retournant, il renversa son verre sur Martha Bradfort. La jeune femme ne put se retenir de rire en les regardant jusqu’à ce que Martha se mette à hurler. Elle secoua la tête et se retourna vers sa voisine. Je te laisse, je reviens vite, faut que j’aille sauver Aaron des griffes de Martha. Pressant le pas, Lily se dépêcha de les rejoindre, attrapant le bras de son mari. T’as encore fait des tiennes à ce que je vois mon cœur. Aaron n’était pas réputé pour être le plus adroit et il lui arrivait parfois de faire de telles gaffes à la maison. Elle regarda Martha, souriante. On va trouver de quoi vous essuyez, et ce n’est qu’un peu de limonade ça ne devrait pas laisser de trace, vous allez être sèche en moins de deux en plus avec cette chaleur. S’emporter autant pour un peu de limonade était une chose incompréhensible pour Lily. Elle n’appréciait pas tellement les Bradforts, enfin, ils ne lui inspiraient pas confiance et cet incident ne faisait que la réconforter dans sa façon de penser. Elle espérait que le nouveau maire ne serait pas un membre de cette famille…

Arizona Meyers a écrit:

Depuis qu'Arizona Meyers avait apprit que son mari était au chômage, elle avait enfin décidé de se lancer dans ce qui la passionnait depuis toute petite : la cuisine. Elle avait monté sa propre entreprise de traiteur italien mais pourtant cela ne suffisait pas à couvrir toutes les dépenses mensuelles. En effet avec quatre enfants à la maison c'était plutôt difficile, mais Arizona jouait de tous les stratagèmes possible pour essayer de ne pas trop dépenser : les bons du supermarché, demander à karen mckluskey de garder ses deux cadets et scruter tous les coupons de réductions au dos des publicités. Alors lorsque Ari apprit qu'il y avait le fameux vide grenier annuel de fairview, elle sauta sur l'occasion, elle vida sa maison de fonte en comble pour s'efforcer de trouver un maximum d'objets et ainsi faire un maximum de bénéfices. Elle n'avait pas hésité à mettre dans un carton tous les jouets de bébés qui avaient servis à ses quatre enfants et ce même si en ce moment elle était sujette à des nausées matinales. C'est à 6h00 du matin, qu'Ari posa tous les objets qu'elle avait décidé de mettre en vente, aidé de ses jumeaux pour décharger la voiture. Elle remarqua qu'elle n'était pas la seule à avoir beaucoup de choses à vendre. Une demi heure plus tard, tout était prêt, Ari s'installa sur sa petite chaise de camping, en attendant les premiers acheteurs. Elle jeta un coup d’œil à sa montre et pensa que la journée allait être longue, très longue.

Tout les ans, le même jour, à la même heure, je participais au vide grenier annuel de Fairview et ça depuis que je suis toute petite même quand mes parents étaient encore là et même lorsqu’ils sont tout deux partis. Chaque année, j’essayais de vendre des choses inutiles qui ne me servent plus. Cette année, en cette belle journée d’été, j’avais choisi d’exposer plusieurs objets dont j’étais prête à me séparer. Là-dessus figurait des appareils ménagers dépassés car oui tout le monde savait que j’étais la parfaite petite ménagère de Fairview, il y avait d’anciens meubles qui pourrissaient dans mon garage, des clubs de golf appartenant à mon mari, des vêtements qui ne me plaisaient plus et un tas de petites babioles qui ne m’intéressaient plus.

Je saluais poliment les gens qui passaient devant mon stand, habillée dans ma jolie petite robe d’été achetée au rayon femme enceinte. Je souriais et je faisais tout pour attiré la clientèle. « MIKE ! Surveille le stand, je dois aller sortir les gâteaux du four. » lui ordonnais-je avant de m’absenter pour récupérer mes muffins ainsi qu’une petite fournée de cookies que j’exposai sur ma table pour mieux vendre. Ce qu’on ne savait pas, c’était que chaque année, ma maison était celle qui vendait le plus d’objets grâce à mes petits gâteaux. Puis cette année, peut-être qu’ils auraient pitié de nous ce qui doublerait les gains. Tout était bon pour nous aider à mieux vendre. J’étais confiante sur ce vide grenier.

Assise sur le trottoir, Camélia avait l'impression de ressembler à une sans-abris qui faisant la manche. Certes, une sans-abris avec de la classe, mais en voyant défiler tous les habitants devant ses yeux c'était ce qu'elle ressentait. Certains la regardait en adressant un petit sourire, et d'autres préféraient l'ignorer. La jeune fille décida de rester poli en rendant le sourire aux personnes aimables. Quelquefois, elle plissait les yeux, quand elle voyait une personne bizarre, qui n'avait pas l'air très appréciable. Au moins, cela l'occupait. Quand l'adolescente vit Romain passait, elle fut surprise qu'il ne l'avait pas vu. Peut-être était-ce pas que celui-ci était pressé par quelque chose ou alors qu'il n'avait pas fait attention. Chose qui n'étonnait pas beaucoup Camélia. Sans hésiter, elle commença alors à s'exclamer afin que celui-ci se retourne et puisse ainsi l'entendre dans la petite foule qu'il y avait dans le vide-grenier. Un petit sourire s'afficha sur les pommettes de Romain, ce qui eut comme conséquence de faire sourire à son tour la jeune fille. Il était vrai qu'il n'était pas si mal comme garçon, il avait même un côté attendrissant. Chassant très vite ces pensées de son esprit, la jeune blonde le regarda de ses yeux verts-olives avant de répondre. « Ça va très bien et toi ? » Quelques instants après, l'adolescent décida de s’asseoir à côté de la jeune fille, qui le regarda comme-ci elle ne s'était pas attendu à cela. Camélia décida de laisser quelques secondes planer avant de répondre. Romain venait de lui demander si elle n'avait pas quelques vieilleries à vendre, ce qui eu pour conséquence de la faire réfléchir. Tout ce qu'il lui restait de quand elle était bébé ou de l'orphelinat, elle voulait les garder. Ne voulant pas effacer une partie de son enfance. C'était un peu le seul truc qu'il la raccrochait à sa vie d'enfant. Toutes les vieilleries qu'elle avait, avait donc un peu une âme, un passé, un souvenir, le genre de truc qu'elle ne voudrait jamais oublier. « Disons que les seuls vieilleries que j'ai, je n'ai pas envie de m'en débarrasser pour le moment. » Camélia savait que le jeune homme risquait de se demander pourquoi est-ce qu'elle souhaitait garder de vieilles affaires, mais elle ne rajouta rien d'autre. Romain n'était pas au courant qu'elle avait été placé dans un orphelinat depuis qu'elle était toute petite. Enfin, ce n'était pas un sujet dont elle aimait aborder. « Tu as trouvé des choses qui pouvaient te plaire ? » Si l'adolescent aimait les vides-greniers, alors peut-être qu'il y avait trouvé son bonheur. La jeune fille savait que pour sa part, elle ne trouverait rien, étant donné que seuls les ragots lui plaisaient dans ce genre d’événement.

En attendant Romain lui dire que Aaron avait énervé Madame Bradfort, la jeune blonde tourna soudainement le regard vers son père. Ainsi, la jeune femme faisait partie de la famille Bradfort. C'était pour cela qu'elle l'avait souvent vu dans les rues de Fairview. En entendant le rire de l'adolescent, Camélia se contenta simplement de lever les yeux au ciel avant de reposer son regard sur la scène. Aaron pouvait vraiment être maladroit ; toutefois elle fut surprise de voir qu'il semblait plus s'amuser de la scène que s'en montrait honteusement désolé. Quelques minutes après, elle vit Lily arrivé près de son mari afin de l'aider. La plupart des personnes présentes au vide-grenier semblait se jouir de ce spectacle. Cela leur donnait une raison de plus pour pouvoir commenter, critiquer, et amener des ragots. Ne sachant pas si cela était une bonne chose d'aller rejoindre ses parents, pensant que c'était une histoire à régler entre adulte, l'adolescente reposa son regard sur Romain avant de s'exclamer. « Je crois que j'ai bien fait de me mettre à l'écart ici. » Quelques minutes de silences se dispersèrent dans l'air. « Heureusement qu'il n'y a pas toute la famille Bradfort dans le coin. » Son rire se fit entendre. Camélia n'avait pas vraiment regardé tout les stands, elle n'avait pas réellement fait gaffe que les Bradfort possédaient leur stand, non en fait cela ne lui était pas d'une grande importance.

Oui, vous pouvez l'être ! N'y a-t-il que des empotés dans cette ville ? Le regard joyeux d'Aaron se transforma à l'écoute de cette simple phrase en un regard un tant soit plus agressif. Il allait rétorquer quelque chose à cette pimbêche quand il sentit un bras entourer le sien. T’as encore fait des tiennes à ce que je vois mon cœur. La tension qui s'était installée en lui se dissipa quelque peu. Voyant le sourire étincelant qu'elle montrait face à Martha, il tenta de faire de même mais n'y parvint malheureusement pas. On va trouver de quoi vous essuyez, et ce n’est qu’un peu de limonade ça ne devrait pas laisser de trace, vous allez être sèche en moins de deux en plus avec cette chaleur. Et en plus elle avait raison. Lily était vraiment la meilleure. Mais c'était sans compter sur Aaron, à qui la phrase de cette bonne femme sans cervelle n'avait pas réellement plu. Ce dernier lança un regard noir à leur interlocutrice. Comme l'a si bien dit ma femme, cela va sécher, pas besoin de prendre le chou pour ça. Puis de toute manière, comme vous nous l'avez si bien démontrés avec votre petite fête - ratée dois-je me permettre de préciser - que vous avez les moyens d'en racheter des chemisiers ! Et même encore, vous pouvez même racheter des voisins si vous n'êtes pas contente ! Énervé par ses propres propos, il jeta un coup d'oeil aux autres verres de limonade. L'envie de lui en lancer un second dans la figure ne lui manquait pas. Il se retint et adressa un sourire crispé à la mère de famille Bradford. Bien, sur ce, on ne va pas polluer votre air, ou plutôt on ne va pas vous laisser polluer le notre, plus longtemps. Il entraîna Lily et commença à partir vers les stands voisins. Oh, et bonjour à Jacques ! Aaron préférait ne pas envenimer plus les choses, surtout à côté d'un stand de limonade, ces dernières pouvaient rapidement mal tourner.

J’étais spectatrice de la scène entre Martha Bradford et les Hammer. Depuis le temps qu’ils étaient arrivés ceux-là, je n’avais jamais eu l’occasion de faire leur rencontre. J’aurais pu me rendre à leur petite soirée mondaine mais j’évitais de me montrer dans ce genre de fête par nostalgie et puis c’était mauvais pour moi de trop bouger. D’un élan, j’ai décampé de mon stand, le laissant sous la garde de mon mari et je suis allée au stand des Bradford pour faire leur rencontre.

En marchant, j’attirais drôlement l’attention sur moi. Tout le monde se demandait pourquoi Leïla Thompson quittait son stand pour la première fois depuis trente-et-un ans pour se rendre dans celui de la maison d’en face. Arrivant devant la table très luxueuse derrière laquelle ils étaient tous installés, je me présentais à Martha dont le chemisier était en piteuse état. « Bonjour. Je suis Leïla Thompson, j’habite juste en face de chez vous. Navrée de ne pas avoir fait votre connaissance plus tôt comme vous pouvez le voir, je suis enceinte. » lui disais-je en souriant, le vent faisant virevolté mes cheveux bruns. « Êtes madame Bradford ? Celle dont tout le voisinage ne fait que de parler ? Enchantée de voir rencontrer et d’enfin vous parler. » lui demandais-je, toujours avec ce franc sourire sur mes lèvres. Cette femme attirait ma curiosité, elle avait l’air si mystérieuse. Avec sa famille au complet, ils devaient cachés un lourd secret. Ils avaient choisis le bon quartier. Ici tout le monde cache quelque chose, moi la première. Bienvenue à Wisteria Lane, Martha !

Te faire piquer ta meilleure amie en pleine rue par Barney Mellark, alcoolique en herbe, tu ne le supportais pas. Pour qui il se prenait, lui ? Déjà qu’il menaçait de m’arrêter le soir de la fête des Bradford. Hého ! Tu es une Mills et peu importe tes relations avec ton père, celui-ci fera n’importe quoi pour te faire sortir de prison. Barney n’avait aucune autorité devant toi et ça te mettait mal à l’aise, toi qui essayais de devenir indépendante. De plus, il n’avait vraiment aucune répartie celui-là. Franchement, c’en était pathétique. Tu voulais voir ce que les Bradford vendaient mais ce n’était que cet alcoolique qui cassa tes envies en répondant qu’ils auraient un cerveau pour toi. Il était absolument débile. Toi aussi tu répondis au tac-o-tac, avec supplément tes yeux levés au ciel. « Oui et de l’humour pour toi, avec un peu de chance aussi du second degrés. » répondais-tu avec un sourire hypocrite devant cet abruti. Tu regardas très bien Mary-Jane et tu soupiras. « Puisque vous préférez rester entre vous, je vais voir de vrais amis. » Tu étais déçue que MJ ne prenne pas ta défense mais elle avait fait son choix. Tu leurs tournas le dos pour continuer ton chemin, seule.

C’est en marchant que tu remarquas que Romain Gevara était venu. Un ami d’enfance avec lequel tu n’as pas parlé depuis un bon moment. Ca faisait du bien pour tes yeux de le revoir. A vrai dire, vous vous êtes séparés au lycée parce que ce n’était pas cool de traîner avec le geek de service, à ton grand regret. Mais tout le monde savait que Romain était ton meilleur ami et qu’il n’était pas un geek. Quelle idée de donner un surnom qui n’a pas lieu. En voyant sa silhouette, ça ne t’a pas pris plus de temps pour accourir vers lui et lui sauter sur le dos en souriant et en riant de joie. « Romaaaaaaaaaain ! » criais-tu pendant que tu courais vers lui avant de t’agripper sur son dos. « Que c’est bon de te revoir ! » Après quelques secondes passées sur son dos, il semblait ne pas pouvoir supporter ton poids : il n’a jamais été un véritable athlète. « Désolée..Alors comment tu vas.. ? » demandais-tu avec un sourire sur les lèvres. En tournant, tu vis que Camélia Hammer était là, la fille de Lily et Aaron Hammer. Tu lui adressas un sourire en guise de bonjour et tu te retournas vers ton ami. « Personne ne veut voir ce que les Bradford vendent avec moi, tu veux pas m’accompagner ? » Tu fis ta petite moue, en le suppliant du regard. Il ne pouvait pas ne pas accepter, au nom de votre amitié.