(M) CHRIS HEMSWORTH ~ you saved me, but for how long ?

◮ PRENOM & NOM : Scott Aidan Howard ◮ AGE : 30 ans ◮ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : au choix ◮ EMPLOI : infirmier, négociable ◮ STATUT CIVIL : en couple ◮ QUARTIER : Wisteria Lane ◮ TRAITS DE CARACTÈRE : volontaire, curieux, joueur, rancunier, fidèle, un peu impulsif, confiant, têtu, énergique, parfois méfiant ; le reste à compléter ◮ GROUPE : ceux qui sont heureux

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Son histoire est plutôt libre, je préfère que vous vous appropriez le personnage plutôt que de vous forcer à mettre en scène un passé qui ne vous plairait pas totalement. Il y a juste certaines indications que j'aimerais voir respectées (:

• Scott est le benjamin d'une famille de quatre enfants. Ses parents lui ont très tôt inculqué certaines valeurs familiales qu'il respecte encore aujourd'hui.
  
• il est né aux États-Unis et y a toujours vécu. Il a beau être très attaché à sa ville natale, il aime voyager, et a déjà visité plusieurs états.
  
• il est parti étudier à Baltimore pour devenir [au choix] mais n'a jamais réussi à obtenir son diplôme. Il a décidé deux ans plus tard de faire une formation d'infirmier [négociable], métier qu'il exerce encore aujourd'hui.
  
• malgré l'assurance qu'il affiche, sa vie n'a jamais été toute blanche, ni de tout repos. Vous pouvez lui tisser un passé triste, avec un décès ou des épreuves qu'il a surmontées, mais qui l'ont particulièrement affecté.
  De même, ce n'est pas un personnage totalement lisse et parfait. Il possède également sa part d'ombre et de secrets, je vous laisse déterminer lesquels.
  

PELOUSE BIEN TONDUE PARFAITS MUFFINS ACCUEIL CHALEUREUX RAGOTS A GOGO FÊTE JUSQU’À PAS D'HEURES

SECRET DÉFENSE GRAND ROMANTIQUE LA FAMILLE AVANT TOUT METRO, BOULOT, DODO VOISIN MALVEILLANT

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«Hé... hé tu ferais mieux d'arrêter de boire là... T'as quel âge, seize ans ? C'est pas de ton âge de boire autant tu sais. T'as déjà du ingurgiter plus d'alcool que ton poids depuis le début de la soirée...» Le regard sévère, il retira le Blue Lagoon des mains du jeune homme, assortissant son geste d'une mimique qui en disait long. Non, ils ne s'étaient jamais parlés, mais Ennis n'allait pas se laisser rabaisser de la sorte, adversaire de taille ou pas. «Je n'ai pas seize ans je te signale. J'en ai vingt, d'ab-....beaurgh.»L'abus d'alcool était dangereux pour la santé, combien de fois l'avait-il entendu ? Une main crispée perdue contre l'épaule de son vis-à-vis, il déversa la quantité de son estomac sur ses vêtements. Il entendit au loin les commentaires bien pensés des gens qui les entouraient, et eut juste le temps de redresser légèrement la tête avant de tourner de l'oeil, et de quitter brutalement cette soirée trop arrosée.
Black out. Le lendemain, il se réveillé contre toute attente dans son lit, nettoyé, changé, et l'esprit embrumé. De la veille, il ne lui restait que quelques bribes, qu'il avait bien du mal à remettre en place.«Monsieur le picoleur s'est-il remis de sa soirée ?»Ennis se redressa brutalement, pestant contre sa tête qui ne lui laissait pas le temps d'aligner deux pensées compréhensibles, avant de chercher du regard le propriétaire de ses paroles. La première chose qui le frappa fut son sourire. Puis le bleu de ses yeux. A bien y regarder, il l'avait peut-être croisé lors de quelques soirées, mais pas ailleurs. «Ta colloc' m'a aidé à te reconduire ici. Tu devrais freiner sur la bouteille tu sais, c'est plutôt mal vu de dégobiller son repas sur des inconnus.»Et à nouveau, ce sourire. Il s'appelait Scott et, malgré l'originalité de leur rencontre, ils sympathisèrent rapidement, au point de devenir deux amis un peu trop proches.

Ils n'avaient aucun cours en commun, n'étudiaient pas dans la même branche et avaient beau avoir quelques années d'écarts, leurs nombreuses divergences contribuèrent à les rapproches plus rapidement qu'il ne l'aurait fallu. Si Ennis assumait parfaitement ses préférences sexuelles, il mit un moment avant d'apprendre que son ami partageait en quelque sorte ses goûts. De nombreux mois s'écoulèrent avant qu'ils ne s'embrassent, et d'autres avant qu'ils ne passent à l'acte. De peur de gâcher leur belle amitié en cas de rupture, ils ne se mirent pas officiellement en couple, prétextant officiellement qu'ils préféraient rester amis.

«Je te parie combien qu'à trente ans, on sera encore deux célibataires à passer nos samedis soirs devant la tv !» «On n'aura qu'à emménager ensemble à ce moment-là, ce sera plus simple...» Scott tourna rapidement la tête vers lui, laissant son expression dubitative rencontrer son regard légèrement fuyant. Si c'était une invitation, elle était soit mal dissimulée, soit au contraire trop bien. Mais il connaissait suffisamment bien son "ami" pour savoir ce qu'il pensait par là. Il répondit à ses paroles par un rire chaleureux, avant de cogner légèrement sa bière contre la sienne. «Fais gaffe, je te prends au mot !» L'innocence de la jeunesse accueillait les journées oisives qu'ils s'accordaient, se voyant lorsque leurs emplois du temps respectifs le leur permettaient. Ils avaient beau feindre un désintérêt des plus total, ils avaient régulièrement vent des conquêtes de l'autre, féminines ou masculines ; des aventures auxquelles ils préféraient accorder une maigre importance. Le cœur trop occupé et l'esprit trop fier, aucun des deux n'osa revenir sur la décision qu'ils avaient prises, et finirent par s'éloigner légèrement, à leur grand damne.

«Attends tu...tu vas te marier ? C'est une blague ? Tu vas vraiment te marier ?» Il avait beau l'avoir au téléphone, Ennis imaginait sans peine la tête de son ami, et l'expression qu'il devait afficher. Il attendit quelques secondes avant de soupirer contre son portable, rangeant ses dossiers d'une main. «C'est un simple mariage de convenance. Pas de sentiments, pas d'attaches. Tu connais mon père, j'ai juste envie d'éviter définitivement ses sous-entendus...» L'annonce n'eut pas l'effet escompté, et Ennis aurait facilement pu dessiner la peine qui transparaissait à travers l'appareil.«Je vois.» En l'espace de deux mots, tout était dit.

Installés dans le modeste salon de l'appartement d'Ennis, ils sirotaient tranquillement une bière, observant distraitement le match de de football américain qui se disputait actuellement. Aucun des deux n'auraient pu dire quelle équipe était en train de marquer, au vue de la maigre attention qu'ils accordaient à la télévision. «J'ai appris pour tes...fiançailles... ou quoi que ce soit d'autre... Félicitations, il est chanceux.» Scott leva son verre pour honorer l'heureux élu, ne pensant qu'à moitié les paroles qui sortaient de ses lèvres, adressant malgré lui un regard lourd de sous-entendu à son "ami". Ce dernier sembla perdu dans ses pensées, avant de laisser un maigre sourire étirer ses lèvres. «Tu te souviens de ce qu'on avait dit, il y a quelques années ? Si jamais à trente ans, on se retrouvait encore célibataires, on emménage-»«Faisons-le. Je veux dire emménager ensemble. Faisons-le. Je suis sérieux.»Il ne l'avait même jamais autant été de toute sa vie.

fiche de Ennis a écrit:

«Ennis... ? Qu'est-ce que tu fais là ? Il est quatre heures du mat' .» Une voix grave dans son dos le fait sursauter violemment, et il lâche la bouteille en verre, qui explose au sol, et laisse se répandre le lait sur le carrelage trop propre de la cuisine. «Merde...merde je voulais pas te faire peur. Bouge pas, t'es pieds nus, je vais chercher de quoi nettoyer ça...» L'air totalement hagard, il le regarde s'éloigner à grands pas, pestant entre les cartons pour trouver une serviette potable. Ils ont emménagés ensemble il y a moins d'une semaine. A Wisteria Lane, loin de tous ceux qu'ils pouvaient connaître, et contre toute attente. Eux-même ne s'attendaient pas à un tel revirement de situation. Tout ça à cause d'un vieux pari, et de sentiments qu'ils n'avaient pu taire au fil des ans. Mais la situation leur plaît telle qu'elle est, à eux. A lui en tout cas. Pour Ennis, c'est autre chose. Une infime part de lui-même semble pleurer son passé proche qu'il a abandonné sur un coup de tête irréfléchi et, des fois, il se surprend à y penser, au détour d'une rue, d'un magasin, ou d'un livre. Pourtant, lorsqu'il lui demande si tout va bien, il ne peut que répondre par l'affirmative. Il est heureux ; il a même tout pour être heureux. Un homme qui l'aime, une belle maison, dans un quartier des plus intéressants. Ne leur manque que le chien pour compléter ce tableau de complaisance. Dans ces moments-là, il ne peut que laisser son sourire parler pour lui.
Alors, debout au milieux des éclats de verre, il l'accueille avec un léger sourire, en tendant les mains vers lui. «Donne-moi ça, je vais m'en charger. Tu commences tôt demain, tu ferais mieux de retourner profiter du reste de la nuit.»Il récupère rapidement la serviette d'un geste de main, déposant un baiser rapide au coin des lèvres de son aimé. Ce dernier attend quelques secondes avant de s'éloigner, le temps de le rassurer comme de se rassurer. Et Ennis demeure seul avec ses pensées. Il a quitté le cabinet de son père, et abandonné l'architecture pour se reconvertir en temps que décorateur d'intérieur. Sa vie n'est plus la même, mais elle lui plaît comme elle est. Du moins le pense-t-il.

Pour résumer leur lien, Ennis et Scott se sont mis ensemble officiellement il y a moins de six mois, malgré l'attirance prépondérante qui les liait depuis des années et les quelques aventures qu'ils ont pu avoir. Même si c'est Ennis qui avait rappelé plus ou moins sérieusement le pari qu'ils s'étaient lancé, c'est Scott qui a proposé de concrétiser les choses, de peur de le voir s'éloigner définitivement de lui. Il a proposé d'emménager à Fairview suite à de très bons échos qu'il avait entendus de la part de l'ami d'une de ses soeurs.
Il espérait être définitivement tranquille avec cette nouvelle vie sans attaches, mais le comportement d'Ennis tend à l'inquiéter légèrement. Même s'il ne le laisse pas paraître, il ne se laisse pas duper par les sourires rassurants que lui adresse son ami, et une infime part de doute subsiste dans son esprit. Scott a peur de le voir regretter son choix et, même s'il est principalement heureux de cette vie, il ne peut pas s'empêcher s'inquiéter quant à leur avenir, et fait tout pour chasser les vieux démon de son amant.