Gabriel ✱ This is a joke, or you're serious?

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This is a joke or you're serious?
« c'est une blague ou tu es sérieux? Gabriel Emerson.♥ »

Cette journée promet d'être longue ! Aujourd'hui, le programme est simple : l'hôpital. Je suis fière de travailler à l'hôpital, d'être interne, mais parfois, ça peut-être chiant. Par exemple ce jour, je suis du matin donc je commence vers six heures du matin. Hier, je n'étais pas de service, j'étais en repos. Enfin bref, descendant les marches d'escalier, je me dirige vers ma porte pour prendre le courrier ainsi que le journal. Posant le tout sur la table, je me fais un café et commence à lire les informations sur la ville en mangeant un croissant. Intéressant tout ça. Bon, je n'ai plus de temps à perdre, l'heure passe vite et je vais finir par être en retard ce qui a le don de m'énerver. Si je ne suis pas à l'avance, je suis énervé, c'est simple. Pour moi, il faut être ponctuelle au travail et ensuite on peut faire la fête. M'habillant, je descends de chez moi et je me suis dirigé vers l'hôpital " Le Sacré-Coeur. " C'est ici que je travaille et j'en suis fière! Enfin bref, quand je suis arrivé, je suis partie dans les vestiaires pour mettre ma blouse, mon pantalon et mes chaussures. Prenant mon bloc note, je suis partie vérifier mes clients, leur donner à boire, vérifié la température... Puis, mon chef m'appelle dans son bureau, il m'explique que j'ai un nouveau patient, il a fait une chute dans les escaliers et que je dois m'occuper de lui vu qu'il est occupé. Prenant la direction vers la chambre de ce dernier, quand je suis entrée et j'ai commencé le blah blah « Bonjour, c'est moi qui vous soignerez. » quand je relève ma tête, j'ai aperçu Gabriel. « C'est une blague là ? Toi, tu es tombé dans les escaliers ? » Je commence à éclater de rire, tout en respirant, je repris mon sérieux et remplis son formulaire vu que je le connais par coeur. Gabriel et moi ? Nous couchons ensemble, c'est vrai, mais je commence à avoir des sentiments assez sérieux avec lui, je ne revois pas forcément mes coups du soir et bizarrement lui, si. Enfin bref, je commence à l'examiner en regardant ce qu'il a. J'appuie un peu sur ses côtes pour savoir s'ils sont fracturés. « Tu as mal quand j'appuie ? Si tu as mal, tes côtes sont fracturées. Tu peux m'expliquer comme tu as fait pour ... tombé dans les escaliers ? » Je le regarde en essayant de ne pas rire, c'est trop drôle de le voir tombé, c'est nul que je n'étais pas là ! Mais, bizarrement je suis là pour l'opéré! C'est un coup de mon supérieur j'en suis certaine !

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FLASH BACK. 4H30.
« Gabi? Oh mon pote ça va? ». Je me frotte le visage, je suis sonné. Levant les yeux vers la personne qui est en train de me parler, je crois reconnaître Tom, l'un de mes compagnons de soirée. Il me fixe avec des yeux exorbités et il a l'air inquiet. « Qu'est-ce qui s'est passé? » je demande avec difficulté. « Tu viens de faire une sacré chute p'tit gars ! Dis ça va? J'ai combien de doigts? ». Il se fout de moi là? Remarque, je vois un peu flou pour le coup. Je plisse les yeux et inspire profondément. J'aurai pas du. « Quatre ! Je ne suis pas encore aveugle, t'es con ou quoi?! Aide-moi plutôt à me révéler au lieu de faire l'idiot » je râle en lui tendant mon bras droit. Sans protester une seule seconde, il s'en saisit et m'aide à me redresser. J'ai mal à la jambe, mon genou est ensanglanté et j'ai du mal à poser le pied droit. Génial. En plus, je crois bien que ma cheville est enflée. « Et merde! » je finis par pester en réalisant que je vais avoir quelques difficultés pour me déplacer. Et encore ce n'est rien comparé à la douleur que j'ai à l'abdomen. Je respire un bon coup. Mauvaise idée, mais j'ai déjà oublié comme cela avait pu être douloureux la première fois. « Gabriel, t'es sûr que ça va? ». Mon visage se tort dans une grimace disgracieuse. « Pas vraiment, non. Tu crois que y'a moyen que tu m'appelles un taxi ?». Oui, parce que vu comme il est alcoolisé, il ne risque pas de conduire. « Euh... ouais pourquoi? Tu veux rentrer chez toi? ». Et souffrir dans mon coin? Certainement pas! Il y a de fortes chances que je me sois cassé quelque chose et, inquiet de nature, je préfère m'assurer que ça n'est pas trop grave. « Non, je crois qu'il va falloir que j'aille à l'hôpital. J'arrive à peine à bouger la cheville et mes côtes me font un mal de chien, c'est insupportable ». A ces mots, il pouffe légèrement. Parce que ça le fait le marrer en plus?! « Je... excuse-moi » se reprend-il quelques secondes plus tard en remarquant que je le fusille du regard. « T'as raison, faut mieux que tu ailles consulter, avec toutes ces marches que tu viens de dévaler, faudrait pas... ». Il a du mal à garder son calme, il étouffe difficilement un rire. Quel abruti. En même temps, force est de constater que je ne suis pas doué aussi! «Arrête tes conneries et appelle plutôt un taxi! ». La situation est cocasse et moi aussi j'aimerai pouvoir en rire, seulement c'est extrêmement douloureux, raison pour laquelle je m'en abstiendrai.

HÔPITAL SACRE CŒUR. 7h05.
« Bonjour, c'est moi qui vous soignerez » m'annonce une voix féminine (une infirmière, j'imagine) tandis que j'ouvre les yeux. J'ai attendu près de deux heures avant qu'on ne daigne me porter de l'intérêt et près d'une de plus pour qu'on ne vienne enfin s'occuper de mon cas. Et ils ont encore l'audace d'appeler ça les urgences?! Et puis quoi?! « C'est une blague là ? Toi, tu es tombé dans les escaliers ? » Je relève la tête et je me décompose sur place. Je n'arrive pas à y croire. Pourquoi elle? Pourquoi? Avec tout ça, j'en avais presque oublié que c'était ici qu'elle faisait son internat. C'est pas vrai, quelle plaie, je peste intérieurement tandis que je la détaille. Mary-Jane Adkwin. Je suis maudit. A tous les coups, elle va se foutre de moi. Qu'est-ce que je disais? Elle part déjà dans un fou rire incontrôlable. Faut croire que ça n'est pas ma journée. Elle retrouve finalement son calme et se saisit du formulaire qu'elle remplit, sans me demander quoi que ce soit. Faut dire qu'on commence à bien se connaître elle et moi. D'ailleurs, et en ce qui me concerne, j'aimerai mieux pas. Pourquoi? Parce que ça ne devait être qu'un plan cul au départ, mais que je n'arrête pas de penser à elle au final. Je crois même que je suis en train de tomber amoureux et je n'aime pas ça. En rompant avec Hanna, je m'étais juré de me laisser du temps et de papillonner un petit moment. Et puis j'ai rencontré Mary-Jane... Bon sang! Jamais je ne me suis retrouvé dans une situation aussi embarrassante. Dans le but de m’ausculter, elle pose finalement ses mains sur moi. Je sursaute, d'abord parce qu'elles sont froides, mais aussi parce que ça fait mal. « Tu as mal quand j'appuie ? Si tu as mal, tes côtes sont fracturées. Tu peux m'expliquer comme tu as fait pour ... tombé dans les escaliers ? ». Réfléchis Gabriel, réfléchis. « Pour être tout à fait honnête, c'est un peu douloureux, oui. Oh et, je ne peux pas m'appuyer sur ma cheville » j'explique en me grattant le haut du crâne. Qui a dit que la honte ne tuait pas? « Quant à la manière dont je suis tombé, vois-tu je n'en ai pas la moindre idée ». A ces mots, elle lève les yeux au ciel, peu convaincue. A tous les coups, elle croit que j'ai trop honte de moi pour lui dire la vérité, mais le pire dans tout ça; c'est que je ne sais même pas comment c'est arrivé. « Ce n'est pas la peine de faire cette tête là. Je te jure que j'en ai pas la moindre idée ! Tout ce que je sais, c'est que j'avais beaucoup bu et... bref. La suite tu l'as connait » je conclus en haussant légèrement les épaules. « Mais si j'avais su que tu jouerais les infirmières, je me serais cassé quelque chose il y a bien longtemps » j'ajoute en lui lançant un clin d’œil, amusé. Je fais le malin, mais j'en mène pas large en réalité. « Bon et à part ça, comment va ma petite interne préférée? » je conclus au moyen d'un sourire charmeur. Elle ne va pas résister. Tout du moins c'est à espérer; parce qu'après une nuit telle que celle-ci, je suis loin d'être à mon avantage. Raison pour laquelle, je ne peux pas me permettre de négliger mes principaux atouts.

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« c'est une blague ou tu es sérieux? Gabriel Emerson.♥ »

Bizarre de voir Gabriel, dans un lit d'hôpital. C'est assez marrant de voir ça, devant mes yeux. Ce n'est pas bien de rire du malheur des autres, mais là, on peut parler de Gabriel, ce n'est pas du tout pareil. Je ne crois plus trop au coup de foutre depuis Roman, mais je ne sais pas, j'ai peur.. Peur de retombée amoureuse, peur de souffrir. Je connais les hommes, je sais c'est quoi et quand on est dans une relation sérieuse, ça fait souffrir. Donc, j'appuyais sur les côtes de Gabriel pour savoir s'il avait ses côtes fracturées, le pauvre. Si ses côtes sont fracturées, il en a pour un peu après un mois de rétablissement. « Pour être tout à fait honnête, c'est un peu douloureux, oui. Oh et, je ne peux pas m'appuyer sur ma cheville » Regardant ma feuille, je note donc côtes fracturées, pas certaine, mais pour le moment assez sûr. « Donc, tu as les côtes fracturées, tu ne t'es pas raté. Tu en as pour un mois un peu près de rétablissement, bien sûr tu devras respecter quelques règles comme se reposer... » Je me recule un peu, puis je commence à appuyer sur sa cheville pour savoir s'il a mal. « Tu as mal quand j'appuie sur ta cheville ? » Je le regarde, le pauvre il est dans un sal l'état et il ne s'est pas raté : côtes fracturées et s'il y a mal à sa cheville, c'est le total. « Quant à la manière dont je suis tombé, vois-tu je n'en ai pas la moindre idée » Je soupire, il croit vraiment que cela ça va m'aider ? Je pose les yeux au sol tout relevant ma tête à la suite. Passant ma main dans mes cheveux je commence à essayer de passer à l'étape suivante. « Personne n'était avec toi durant cette chute . Tu étais seul . J'ai besoin d'avoir le maximum d'informations pour savoir comment tu es tombé... » bien sur, Gabriel lui ne perd pas son charme, même dans un lit d'hôpital il est prêt à me draguer, ce gars me fera toujours rire, même dans les pires moments j'en suis sûr. « Mais si j'avais su que tu jouerais les infirmières, je me serais cassé quelque chose il y a bien longtemps » avec son clin-d'oeil, charmant, mais pas assez pour moi. Je ris, ah là, ce garçon... M'approchant de lui je lui fais un petit sourire charmeur. « Charmant. Même dans un lit d'hôpital, tu dragues toujours les nanas. » je ris. « Bon et à part ça, comment va ma petite interne préférée? » avec son sourire charmeur, me posant sur le siège qui était à côté de lui, je pose mon bloc-notes sur mes jambes, je lui fais un petit signe de la tête pour lui dire que tout va bien dans ma vie.

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Concentrée, Mary-Jane continue de m'ausculter. En même temps je crois bien qu'elle n'a pas le choix. Nous sommes ici sur son lieu de travail et si son supérieur passait par là et la voyait se tourner les pouces, elle aurait de sérieux ennuis, je crois. « Donc, tu as les côtes fracturées, tu ne t'es pas raté. Tu en as pour un mois un peu près de rétablissement, bien sûr tu devras respecter quelques règles comme se reposer... ». Un mois? Respecter des règles? Du genre, resté allongé? C'est une blague, pas vrai? Je suis prêt à protester vivement, quand elle appuie sur ma cheville. « Tu as mal quand j'appuie sur ta cheville ? ». «AIE! ». Ma voix part dans les aiguës. On dirait une fillette, j'ai un peu honte de moi, mais pour le coup, je ne m'attendais pas à ce qu'elle appuie comme ça, raison pour laquelle je n'ai pas pu anticiper (et contrôler) mes actes. « Bien sûr que ça fait mal! Je viens de te le dire! » je poursuis, légèrement agacé. « T'es obligé d'appuyer comme ça?! ». Réalisant qu'elle ne fait rien d'autre que son travail, je recouvre mon calme et ajoute d'une voix plus posée cette fois « Tu sais que je n'ai jamais été contre le fait de me prêter à des petits jeux sauvages, mais j'aimerais autant que tu évites de me torturer sur ton lieu de travail. Qui sait qui pourrait nous surprendre? ». Ma plaisanterie ne fait rire que moi? Je ne crois pas non. Mary-Jane aime mes petites blagues. Elle peut jouer les indifférentes, sa mimique amusée ne trompe personne. Je lui dis ensuite que je ne sais pas comment je me suis blessé et elle lève les yeux aux ciels, partiellement agacée. Je me doute bien que ça n'arrange pas ses affaires, mais je dis pourtant la vérité.
« Personne n'était avec toi durant cette chute ? Tu étais seul . J'ai besoin d'avoir le maximum d'informations pour savoir comment tu es tombé... » m'explique-t-elle en continuant de remplir son dossier. Réfléchissant un court instant, je finis par répliquer:
« Euh... Si Tom, un ami. Mais à l'heure actuelle, je doute qu'il soit en état de te raconter quoi que ce soit. Il avait autant bu, si ce n'est plus que moi. J'imagine que j'ai trébuché. Oh et, il devait y avoir cinq/six marches. D'après ce que j'ai compris je suis tombé à plat ventre, mais ce sont mes côtes et ma cheville qui ont tout pris. Tu vas me dire, je préfère ça que la tête, mais bon... ». Écoutant mon discours avec intérêt, la blondinette termine son rapport et s'approche finalement de moi. Je vais avoir le droit à un traitement de faveur, c'est ça ? Même pas. Elle se contente de m'adresser un sourire charmeur (ce qu'elle est belle) et de lancer, amusée « Charmant. Même dans un lit d'hôpital, tu dragues toujours les nanas. ». Oui et je ne vais pas m'arrêter en si bon chemin. « Que veux-tu, on ne se refait pas ! » je réplique en riant, retenant un gémissement de douleur, tant mes côtes me font mal. Je peux même plus rire en paix, c'est fou ça! « N'empêche, je suis déçu ». A ces mots, elle fronce les sourcils, indécise. « Ba oui, je pensais que tu m'en dirais un peu plus sur ta vie, mais au lieu de ça tu te contentes d'un simple petit sourire. C'est plutôt maigre comme récit. En plus et en te voyant entrer, je m'étais dit que je serais privilégié, choyé, mais tu me traites comme n'importe lequel de tes patients. Je suis vexé » je conclus, la moue boudeuse.

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« c'est une blague ou tu es sérieux? Gabriel Emerson.♥ »

Moi, je suis très différente, donc pour commencer : le jour je suis sérieuse dans mon travail, mais la nuit se prend un autre tournant. Puis ensuite, il y avait la drague. Au travail je ne drague pas beaucoup les patients, je préfère plutôt la nuit. Voir Gabriel dans ce lit d'hôpital me demander comment je devais être avec lui. Comme chaque patient, ou alors comme en soirée. Quand j'ai appuyé sur sa cheville, je commence à rire, oui, il m'avait dit qu'il avait mal à sa cheville, mais j'étais obligé d'appuyer pour lui faire un peu mal, même s'il ne faut pas rire du malheur des autres. « T'es obligé d'appuyer comme ça?! » je le regarde, mais il se prend pour qui ? Je ne fais rien d'autre que mon travail. Je pris donc un ton assez énervé pour lui répondre. Croisant mes bras autour de ma taille, je le fixe avec un regard noir. « Excuse-moi de faire mon travail et de faire en sorte de trouver une douleur ! Si ça te plaît pas, je m'occupe d'un autre patient, il n'y a pas de problème ! » Je ne savais pas pourquoi, mais j'étais un peu en colère, mais cette colère partie très vite. « Tu sais que je n'ai jamais été contre le fait de me prêter à de petits jeux sauvages, mais j'aimerais autant que tu évites de me torturer sur ton lieu de travail. Qui sait qui pourrait nous surprendre? » je le regarde en riant. Il croit que je vais le faire sur mon lieu de travail . D'accord... Pourquoi pas hein! Il a de ces idées ! « Gabriel, je travaille là. Peut-être après mon service j'aurais du temps pour toi, mais pas maintenant. » Reprenant mon dossier sur Gabriel, je relis ce que j'ai noté dans ma tête : côtes fracturées, douleur à la cheville qui est peut-être foulée à cause de sa chute et il me manque un témoin de la scène pour avoir plus d'informations sur ce dernier. Il commence donc à me parler de son ami : Tom. « Euh... Si Tom, un ami. Mais à l'heure actuelle, je doute qu'il soit en état de te raconter quoi que ce soit. Il avait autant bu, si ce n'est plus que moi. J'imagine que j'ai trébuché. Oh et, il devait y avoir cinq/six marches. D'après ce que j'ai compris je suis tombé à plat ventre, mais ce sont mes côtes et ma cheville qui ont tout pris. Tu vas me dire, je ne préfère ça que la tête, mais bon... ». L'effet de l'alcool, moi contrairement à certaines personnes, je sais me contrôler, je deviens pas folle après deux verres. « J'ai besoin de son numéro de téléphone tu l'as sur toi ? Donc je résume : côtes fracturées. Je te donnerai des antidouleurs pour essayer que sa face moins mal, il faudra ce reposé, surtout au niveau de ta cheville, je pense que tu as dû tomber dessus quand tu as fait ta chute dans les escaliers. Donc voilà le petit bilan. Donc, tu restes au lit, plus de boîte de nuit pendant un mois et surtout, moins d'alcool ! » Je note ce bilan dans son dossier. Posant mon stylo sur la table, j'attendis qu'il me donne le numéro de son ami pour que j'essaie de savoir comment il est tombé. « N'empêche, je suis déçu. Ba oui, je pensais que tu m'en dirais un peu plus sur ta vie, mais au lieu de ça tu te contentes d'un simple petit sourire. C'est plutôt maigre comme récit. En plus et en te voyant entrer, je m'étais dit que je serais privilégié, choyé, mais tu me traites comme n'importe lequel de tes patients. Je suis vexé » jamais content celui-là ! Toujours en train de râler. Je lève mes sourcils tout en restant " zen." « Je ne trouve pas les mots pour te répondre dois-je dire. »

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De toute évidence, elle n'a pas apprécié la manière dont je lui ai répondu, ni même le ton que j'ai employé. J'en conviens, je me suis peut-être montré un peu trop agressif, mais ce n'est tout de même pas ma faute si elle manque de tact. La prochaine fois elle n'appuiera pas comme une forcenée sur ma cheville: fin de l'histoire ! Fort heureusement, j'ai toujours le mot pour rire et ma petite blague tendancieuse lui arrache un sourire. Elle rit aux éclats, l'atmosphère se détend, les choses reviennent à la normale. C'est con, mais je n'aime pas quand elle est en colère contre moi. Elle me lance alors un petit clin d’œil et mon cœur manque de bondir hors de ma poitrine. Il bat la chamade, j'ai anormalement chaud et des papillons dans le bat du ventre. J'ai l'air d'un gamin idiot, c'est pathétique. Merde ! Je dois fournir un effort considérable pour ne pas lui sauter au cou tant elle est désirable. Si le contexte amplifie les choses? Peut-être bien oui. Après tout je ne suis qu'un homme comme les autres. Maintenant, force est de constater que la tenue d'infirmière ne m'a jamais réellement fait fantasmer. Qui plus est, cette divine créature est loin de ne représenter qu'un vulgaire morceau de chair à mes yeux. Mary-Jane est drôle, brillante et tellement plus qu'une aventure parmi tant d'autre. STOP! Faut vraiment que j'arrête avec ça! Toutes ces mièvreries et ces sensations bizarres qui m'envahissent lorsqu'elle est près de moi, je ne le supporte pas! Je n'ai pas envie de retomber amoureux, je ne suis pas prêt. Le pire dans tout ça, c'est que je n'ai pas encore réussi à trouver ce que c'est, mais il y a bien quelque chose qui me fascine chez elle, qui m'obsède. Et je donnerais tout, tout ce que j'ai pour que ça s'arrête. Ça me prend tellement la tête.

« J'ai besoin de son numéro de téléphone tu l'as sur toi ? ». Je la fixe quelques secondes sans rien dire, indécis. Je n'ai pas écouté un traitre mot de son diagnostique tant j'étais occupé à la détailler alors, forcément je ne risque pas de comprendre de quoi elle est en train de me parler. A moins qu'il ne s'agisse de Tom? Ça tombe sous le sens, il était le seul témoin présent lors des faits. Pour toute réponse, je me contente de hocher la tête à l'affirmatif et attrape mon téléphone portable. Pendant ce temps, la jolie blonde m'explique à nouveau la situation « Donc je résume : côtes fracturées. Je te donnerai des antidouleurs pour essayer que sa face moins mal, il faudra se reposer, surtout au niveau de ta cheville, je pense que tu as dû tomber dessus quand tu as fait ta chute dans les escaliers. Donc voilà le petit bilan. Donc, tu restes au lit, plus de boîte de nuit pendant un mois et surtout, moins d'alcool ! ». Quel programme ! Lui pointant mon téléphone sous le nez, je lui donne le numéro de mon ami et ramasse le petit objet. « Moins d'alcool et plus de boîte de nuit, je veux bien, mais...rester couché franchement » Je soupire un instant, partiellement agacé par cette perspective, avant de relever les yeux vers elle, avec malice. « Ah moins que tu ne viennes me tenir compagnie. Dans ces conditions, je suis certain que je pourrais garder le lit ». Si c'est maladif? Quoi donc? Ce besoin de séduire? J'ai bien peur que oui. Je n'y peux rien, c'est dans mon caractère, j'ai besoin de charmer les femmes et de leur plaire. De son côté, Mary-Jane lève - à nouveau - les yeux au ciel.
« Quoi?! » Je suis si lourd que ça ? « On ne peut même plus plaisanter maintenant? ». Arborant une mimique exaspérée, elle me fait comprendre qu'il ne s'agit pas de ça. « Je ne trouve pas les mots pour te répondre dois-je dire. ». Ah oui, c'est vrai, elle travaille là.
« Le boulot... excuse-moi. C'est juste que ça fait un petit moment qu'on ne s'est pas vu toi et moi et... » Je me languis de toi, voilà ! « Bref ! » La grande déclaration, ça ne sera pas pour cette fois. « Tu penses que je vais devoir rester couché combien de temps? Non parce que j'ai aussi mes entraînements de baseball. Je me doute que pour le coup, je vais devoir tirer un trait là-dessus, mais je suis leur meilleur batteur alors... tu comprends » je conclus en esquissant un sourire timide. Je me vois mal abandonner l'équipe trop longtemps, raison pour laquelle j'espère que sa réponse sera rassurante.

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« c'est une blague ou tu es sérieux? Gabriel Emerson.♥ »

Je souffle un peu, oui j'avais besoin de soufflé. Faut dire qu'avec le travail c'est assez énervant de travailler, puis il y a les examens aussi, je savais pas comment géré cette période de stress. Sept ans, encore sept ans pour que je sois une vraie infirmière. Puis, Gabriel qui est sur ce lit d'hôpital. J'en pouvais plus de travailler, je ferme donc les yeux une seconde et repris mon regard sur Gabriel. Je ne savais plus où on en était, je ne m'écoutais même plus parler. Me grattant le front, je termine de remplir son dossier, tout était bien remplis, il me fallait juste un numéro en cas d'urgence. Le feuille était au complet, j'avais bien fait mon travail, puis il est question de Gabriel. Je ne dois pas oublier de lui dire pour son fauteuil roulant qu'il va avoir pour marcher s'il ne veut pas avoir mal à sa cheville ou autre. Celui là, je ne pourrais jamais l'oublier, il a toujours tout pour me remettre le sourire malgré que j'ai bien soupiré durant sa séance, enfin bon, c'est le travail.
Quand je lui est demandé le numéro de téléphone de son ami, rien, aucune réponse de sa part, aucun mot sortit de sa bouche, bizarre... Il hausse la tête et prit son téléphone pour me donner son numéro, je le note sur sa fiche pour qu'on puisse le contacter. Ensuite, je lui dit ce qu'il a tout en me disant : MJ, tu dois pas oublier le fauteuil roulant ! « Moins d'alcool et plus de boîte de nuit, je veux bien, mais...rester couché franchement » » dit-il. C'est un grincheux, je dois donc lui ré-explique pour qu'il comprenne bien que j'ai oublié de dire qu'il pourra sortir. « Excuse-moi, j'ai oublié de te dire que tu seras en fauteuil roulant pour te déplacé, ta cheville risque de te faire très mal donc tu seras en fauteuil quelques temps. » je le regarde tout en le souriant. « Ah moins que tu ne viennes me tenir compagnie. Dans ces conditions, je suis certain que je pourrais garder le lit » je le regarde tout en restant sérieuse. Non, il a pas comprit que pas maintenant? Je n'aime pas être déconcentré dans mon travail, je trouve ça insupportable ! Mais bon, étant donner que c'est lui, je vais être gentille pour cette fois et lui proposé un rendez-vous. Mary-Jane est gentille ? Oui on peut dire ça comme ça. « Etant donnez que tu me dragues, je te propose un rendez-vous, après-demain, chez toi à 20h ? » J'en avais aussi envie. Je veux au moins passé du temps avec lui. Puis je sais que Tessalie sera surement en soirée entre copines qui ne faut surtout pas déranger, elle sera heureuse dès que je lui laisserai la maison pour la soirée. Bah oui, je compte dormir chez Gabriel. Je le regarde en souriant. Je sais qu'il va accepter ma demande, c'est obligé ! Sinon c'est qu'il est bête, mais il doit accepter. « Tu penses que je vais devoir rester couché combien de temps? Non parce que j'ai aussi mes entraînements de baseball. Je me doute que pour le coup, je vais devoir tirer un trait là-dessus, mais je suis leur meilleur batteur alors... tu comprends » Je commence à réfléchir tout en regardant le plafond.... Combien de temps, dans ma tête je savais la réponse, mais je voulais le laisser un peu en plan. Je rie. « Pratiquement un mois, bien sur tu auras des rendez-vous avec ton docteur pour qu'il te consulte. Pour savoir si tu as encore mal et tout ... Puis ensuite, il nous dira quand on peut te fixé un rendez-vous pour te l'enlever. »

» (F) JENNIFER GARNER ~ my mom? i hope that's a joke.
» GABRIEL •• You're too good to lose.
» GABRIEL •• Si tu tombes, je serais là... Signé: le sol.
» Gabriel Buckley ∞ Le talent c'est l'audace que les autres n'ont pas
» « L'amitié double les joies et réduit de moitié les peines. » [ Bonnie & Gabriel]