TOPIC COMMUN • EPISODE 2

Tu venais de te faire publiquement humilié par cette peste de France. A présent, ton visage était tout mouillé mais heureusement pour toi, ton maquillage était waterproof. Tu te faufilas par derrière, tête baissée. Prête à rentrer chez toi pour te changer. Et non, elle n’allait pas s’en tirer comme ça. France devait payer ce qu’elle venait de te faire. Tu entras dans ta voiture et lorsque tu démarras le contact tu percutas une voiture. Tu fis une tête bizarre lorsque tu entendis le gros boom. Lorsque tu sortis de ta voiture pour voir qui tu avais percuté, tu distinguas facilement la voiture de France Jenkins. « J’ai peut-être un peu trop abusé du champagne.. » Disais-tu. Tu rentras chez toi pour te changer et tu décidas de te garer trois rues plus loin pour ne pas éveiller les soupçons. Te voilà propre et bien nettoyée. Tu avais changé de robe, de coiffure et même pris une douche tout ça en moins de quinze minute. Hé oui quand on est motivé…

De nouveau arrivée à la fête des Bradfort, tu avais abandonné ta recherche. Tu te disais que Tyler viendrait tout seul à toi ; t’étais très optimiste. Quand tu arrivas, tu entendis un grand plouf. C’était une fille qui venait de tomber. Heureusement pour toi, tu avais vu celui qui avait causé tout ce chaos. Barney Mellark, un flic. Lui non plus n’avait pas perdu de temps. Il ne savait pas que venir à une fête déjà bourré ça craint ? Il n’a pas dû avoir beaucoup d’expérience à la fac lui. Bref. Tu le suivis et une fois que tu arrivas devant lui. Prête à lui faire passer un sale quart d’heure. De plus, il était en présent de Martha Bradfort, ce qui te mettait très mal à l'aise. « Excusez-moi madame. Si vous le permettez, j'aimerai m'occuper de lui. » Tu le poussas pour pouvoir le séparer de la grande dame et tu l'emmenas dans un endroit un peu moins occupé. « Mais t’es malade ? Inconscient je dirai même. Tu vas voir, papa Bradfort va appeler la sécurité et tu.. » Et puis tu t’arrêtas dans tes propos. Un truc t’avait empêché d’aller plus loin. « Oh la vache ! » Tu secouas ta main devant toi tellement ça puait. C’était l’alcool, tous les litres d’alcool que Barney avait engendré. « Quelqu'un a mangé de l'ail ici ou quoi ? » Tu parlais bien fort, tout le monde pouvait t’entendre. Tu regardais Barney qui avait la tête d’un imbécile heureux, souriant exactement comme eux. Et tu le pris par les oreilles pour l’emmener dans un coin sombre, loin de beaucoup de monde. Et tu commenças à l’engueuler. « T’es complètement cinglé. Tu t’es pas raté niveau alcool. On va devoir te faire boire du jus de noix de coco mélanger à de la pisse de grenouille pour te dessaouler. C’est quoi ton nom ? » Tu croisas les bras sous ta poitrine. Il allait ouvrir sa bouche mais tu ne lui laissas même pas le temps de répondre que tu commenças déjà à l’engueuler. « Mais franchement ! Quelque soit tes problèmes dans ta vie, c’est pas une raison pour boire tout ça ! J’te préviens, si tu recommence je te défonce à coup de patates moisies. » Tu lui lanças ton regard assassin tout en soupirant. Fallait bien que quelqu’un s’occupe de cette vieille épave, nan ?

Gabrielle ne le connaissait pas, mais elle ne l'appréciait déjà pas. Lui, Jacques Bradfort et ses grands-airs, il l'énervait. « J'ai espoir que les habitants de Fairview apprennent à me connaître et à me faire confiance. » Le délai était quand même un peu serré, si l'homme pensait vraiment ça, c'était qu'il avait forcement un plan pour gagner la confiance des gens de Fairview. La mâchoire serrée, elle s'accrochait au bras d'Aaron qui observait la discussion, et qui semblait aussi sceptique qu'elle. « C'est sûr qu'avec cela, les gens auront une confiance aveugle. C'est donc cela que vous pensez ? Vous voyez Jacques, ce n'est toujours pas pour être impoli, mais cela appuie une fois de plus que vous n'êtes pas fait pour ce poste. Je conçois que vous ne soyez ici que depuis une semaine, mais vous auriez du vous douter que les habitants de Fairview ne se laisseront sûrement pas berner par tout cet attirail. Et que c'est donc un mauvais départ pour essayer d'obtenir ne serait-ce qu'une infime pointe de confiance de leur part. Il va plutôt falloir tenter d'entrer dans la grande famille que forme Fairview, chose plus complexe que le fait d’étaler votre argent. » Il avait tout dit, et Gabrielle le félicita d'un sourire pour ce beau discoure qui traduisait toutes les pensées qu'elle n'avait pas su prononcer à voix haute. Avec ça, elle pensait que Jacques était mort, qu'il ne pourrait plus rien dire, mais apparemment, le vieil homme avait plus d'un tour dans son sac, et semblait armé contre toutes attaques. « Oh oh oh ! Ne vous méprenez pas, je ne suis pas stupide au point de croire que mon argent me mènera au sommet. J'ai de l'argent, et j'ai décidé de m'en servir sans retenue pour vous offrir une bonne soirée, en aucun cas pour vous acheter. Et ça vous l'auriez devinez vous même si seulement vous aviez eu l’amabilité d'apprendre a me connaître avant de m'attaquer.  »  C'était définitif, elle ne l'aimait pas. « Oh, personne ne vous attaque Jacques, nous voulons juste savoir à qui nous avons affaire. » Affichant un sourire demi-sincère, Gabrielle tourna la tête pour observer ce qu'il se passait dans la pièce.

« Mademoiselle, vous me mettez mal à l'aise, arrêtez ça tout de suite ! » C'était sans doutes la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Alors, je pouvais supporter les moqueries d'Heather, mais qu'il me repousse ? Mais de quel droit ? Pour qui se prenait-il ? Profondément outrée, j’entrouvris la bouche, le fuyant du regard. Je ne savais plus où me mettre, je me sentais … honteuse. Chose que je n'étais pas habituée à ressentir. Publiquement humiliée, j'hésitais à lui jeter un verre à la figure si seulement j'en avait un à portée de main. Malheureusement, j'avais jeté mon dernier sur Heather. Restant silencieuse le temps de quelques secondes, je mis mes mains sur mes hanches avant de fusiller ce Tyler Bradfort du regard. « Sérieusement Tyler ? Sérieusement ? Je suis la femme la plus sexy de la pièce et j'ai spécialement mis ma lingerie la plus sexy dans le but de la retirer. Mon string ne prend pas 'mademoiselle, vous me mettez mal à l'aise' comme réponse valable ! » Après avoir pris soin que personne ne nous ai entendus, je vis Riley Jefferson arriver vers nous. Inutile de préciser que je savais exactement ce qu'il allait essayer de faire. Me détruire devant ma proie qui avait déjà échappé à mon radar. Gonflant mes joues, je le fusillais du regard avant même qu'il ait ouvert la bouche. « Vous devriez vous enfuir en courant vous savez, cette vipère n'en vaut vraiment pas la peine ! » Roulant des yeux, je lâchais un soupir. Voilà, j'étais énervé, et à lui tout seul, Tyler venait de me faire détester sa famille entière. M'approchant du jeune homme, je lui lançais un sourire hypocrite. « Salut Riley, tu cherches Abbigael ? Je crois l'avoir vu dans le lit de Morgan ! » Après ce petit pique qui raflait le sol, je quittais les deux jeunes hommes dans un grognement haineux.

Sortie dehors pour prendre l'air après cette vilaine altercation, je vis Heather monter dans sa voiture, toujours trempée du champagne que je lui avais jeté en pleine figure. Un sourire amusé sur le visage, je l'observais, fière de moi, du moins, jusqu'à ce que cette petite garce fonce volontairement dans ma voiture garée. Une expression de surprise se dessina sur mon visage et je ne pû contenir ce cri de rage qui sorti de ma mâchoire. Rentrant dans la salle comme une furie, j'attendais nerveusement qu'elle refasse son apparition. C'est justement à l'écart des gens, alors qu'elle était en train de parler à Barney bourré que je la recroisais. Toujours cette expression de rage sur le visage, je me précipitais vers elle d'un pas menaçant, bien décidée à lui faire payer ce qu'elle venait de faire à ma voiture. « Toi, espèce de sale petite garce, je vais t'apprendre à foncer dans ma voiture ! » Arrivée à sa hauteurs, je lui cracha aux pieds avant de la pousser violemment, prête à me battre s'il le fallait !

Tu étais en face de Barney l’alcoolique, attendant sagement qu’il réponde à tes questions. Quand tu vis France Jenkins s’avançait vers toi à pas de furies. Elle a dû te voir rentrer involontairement dans sa voiture. Tu donnas une tape à l’épaule à Barney et tu t’apprêtais à partir. « Excuse-moi, je dois régler quelque chose. Mais si je te vois avec un verre à la main, je prends un ciseau et plein de chose désagréable vont t’arriver avec. Capiche ? » Tu n’attendis pas qu’il acquiesce pour commencer à te faufiler à travers la foule pour fuir France. Elle te rattrapa après quelque minute de course-poursuite, vous étiez sur la terrasse près de la piscine. Elle semblait avoir vu ce que tu avais fait à sa voiture. Elle t’insulta, te menaça, rien de nouveau pour toi puis elle te cracha sur les pieds. Heureusement qu’elle ne savait pas viser. Les expressions de ton visage montraient à quel point tu étais énervée par ce qu’elle venait de faire. Puis elle commença à te pousser, voulait-elle vraiment se battre ? Maintenant ? Ne savait-elle pas que tu pratiquais de la boxe depuis ton plus jeune âge ? « Peut-être que si tu ne m’aurais pas cherché, ta voiture serait en bonne état. Et puis je te l’ai juste légèrement cabossé ! Avec le reflet du soleil ça se verra pas ! » Elle recommença à te pousser, tu n’allais pas la relever dans son infâme comportement. Même Riley Jefferson savait quelle garce elle était. « Tu l’auras vraiment cherché, grosse dinde ! » Tu pris le tuyau d’arrosage et tu commenças à l’arroser avec. Tout le jet était concentré sur France et seulement elle. Après quelque minute, peu de personne vous avez vu. Tu en profitas pour lâcher le tuyau et retourner à l’intérieur tant que France était entrain de sécher. « Je pense que je vais t’appeler un taxi. Quoique non t'as raison, je suis tellement pauvre que j'ai pas pris mon porte-monnaie. » Ajoutas-tu sur un ton ironique et sarcastique avant de disparaître. Ce serait bête que maman et papa Bradfort appelle à nouveau la sécurité parce qu’il y a deux filles qui se battent. En tout cas, dommage pour son lissage.

Tu venais de laisser France à ses démons et pour éviter qu’elle revienne te faire scandale tu décidas de faire la discussion avec Laura Bradfort. Depuis le début de la soirée, Laura était laissée au dépourvu. Tu l’avais remarqué et tu trouvais ça un peu injuste qu’elle soit ignorée alors qu’elle avait autant d’importance que les trois autres Bradfort. Tu t’approchas de Laura, prenant une flûte au passage et tu engageas la discussion avec elle. « Bonsoir ! Tu dois être Laura, n’est-ce pas ? » Tu lui souris en lui présentant ta main pour qu’elle puisse la serrer et tu ajoutas juste après. « Je suis Heather Mills, enchantée de faire ta connaissance et si tu permets. J’adore ta robe, tu as vraiment bien choisi la couleur. Le bleu nocturne te va très bien. » Tu lui offris un sourire tout en regardant sa robe. C’était vrai, sa robe lui allait très bien au teint.

« SÉCURITÉ ! faites moi le plaisir de jeter cet ivrogne dehors. » Oula Madame Bradfort n'avait pas l'air très contente! Mieux valait pour Barney déguerpir de là. Il s'éloigna alors de Madame-je-fous-dehors-les-flics -bon les flics qui ont bu je vous l'accorde- mais tomba alors nez-à-nez avec le type qui assuré la sécurité. Fort heureusement c'était un ancien flic qui avait arrêté il y a deux semaines pour se reconvertir dans le privé. « Barney?! C'est toi l'ivrogne que je dois faire sortir? » Barney le regarda un peu honteux. « Je crois bien, oui... » Le pote de Barney lâcha un soupir « Bon je te laisse pour cette fois mais si tu fais encore des vagues je serais obligé de sortir, ok? Et prends un taxi pour rentrer je voudrais pas qu'il t'arrive un accident. » Barney sourit et avait même presque envie de lui faire un câlin « Oh merci, je te revaudrais ça! » Mais alors que Barney retournait vers la fête en direction de cette chère Madame Bradfort, une blondinette qu'il ne connaissait pas le prit à part. Elle se mit alors à jacasser et à vrai dire, Barney n'écoutait pas trop ce qu'elle disait. D'ailleurs toujours sur l'emprise de l'alcool il lui fit même un compliment pendant qu'elle continuait son sermon. « T'as de beaux yeux, tu sais ? » Mais le compliment n'eut pas trop d'effet sur la blondinette. Mais Barney avait fini par écouter la fin « J’te préviens, si tu recommence je te défonce à coup de patates moisies. » C'était des menaces ou quoi? En tout cas c'est comme ça que Barney l'avait perçu alors il attrapa le bras de Heather et lui tordit pour la forcer à se retourner, il lui dit alors à l'oreille « Si tu continues avec tes menaces de gamine je n'hésiterais pas à te coffrer pour outrage à agent et te passer les menottes devant tous tes amis alors maintenant fiches moi la paix ok? » Sur ce, il lâcha la blondinette pour partir à la recherche d'un nouveau verre. Elle tapa alors sur son épaule pour dire . « Excuse-moi, je dois régler quelque chose. Mais si je te vois avec un verre à la main, je prends un ciseau et plein de chose désagréable vont t’arriver avec. Capiche ? » Elle se foutait vraiment de lui ou quoi? Mais il n'eut pas le temps de répondre qu'elle partait déjà. Tant pis il s'occuperait de son cas plus tard. Quand il en trouva un il se dit qu'il avait plutôt de la chance que Molly ne soit pas là. Et alors qu'il dégustait son nouveau verre, il vit un peu plus loin la blondinette qui prenait un tuyau d'arrosage et s'en servait pour arroser France. La scène le faisant plutôt rire il lança au type à côté de lui qui était un parfait inconnu « La banlieue est un champ de bataille, c'est plus ce que c'était avant... » Mais il ne lui laissa pas le temps de répondre, pris une serviette de plage et alla dans la direction de France qui était seule et complètement mouillée. Il lui tendit alors la serviette se fichant de qui pouvait être le propriétaire, sûrement cette garde de Madame Bratford. « Prends ça, c'est sexy les t-shirt mouillés mais je suis pas sûre que la dinde de Martha apprécie... Joli lingerie d'ailleurs! » Et avec un clin d'oeil malicieux « Mais attention toute bonne action mérite sa punition! »

« Peut-être que si tu ne m’aurais pas cherché, ta voiture serait en bonne état. Et puis je te l’ai juste légèrement cabossé ! Avec le reflet du soleil ça se verra pas ! » Faisant craquer mes phalanges, je m'avançais d'un pas de plus en direction d'Heather, la mâchoire serrée. « Tu vas vois ce que je vais cabosser moi ! » La poussant une deuxième fois, elle avait décidée de commencer à se défendre en saisissant brusquement le tuyau d'arrosage qui se trouvait à côté d'elle pour m'en asperger l'eau qu'il contenait. « Tu l’auras vraiment cherché, grosse dinde ! » Prise au dépourvue, je me laissait mouiller, les yeux fermés, la bouche grande-ouverte, choquée. Décidément, ce n'était pas ma soirée. Ne bougeant pas, je réalisais à peine ce qui venait de se passer. Ouvrant les yeux, je découvris avec horreur que tous les invités étaient tournés vers moi. Cette jeune Heather avait dépassée les bornes, elle avait décidée de jouer avec le feu, et croyez-moi, elle ressortira de cette guerre carbonisée jusqu'aux os. Elle devait pourtant le savoir, qu'il ne fallait pas me chercher. « Je pense que je vais t’appeler un taxi. Quoique non t'as raison, je suis tellement pauvre que j'ai pas pris mon porte-monnaie. » Saisissant la serviette que Barney m'avait gentiment proposée, je m'essuyais le visage avant de grogner intérieurement, elle ne payait rien pour attendre, j'allais me venger ! « Prends ça, c'est sexy les t-shirt mouillés mais je suis pas sûre que la dinde de Martha apprécie... Joli lingerie d'ailleurs! » Lui jetant un regard qui se voulait incompréhensible, je l'observais de haut en bas. Il aurait réussi à me faire rire si seulement mes nerfs n'étaient pas sur le point d'éclater. « Mais attention toute bonne action mérite sa punition! » Suite à cette phrase, me laissant contrôler par une étrange pulsion, je lui saisis le col de sa chemise avant de l'embrasser langoureusement, comme pour me donner du courage. Le repoussant, je lui adressais un clin d’œil avant de saisir le tuyau d'arrosage et de le tirer jusqu'à l'intérieur, où j'avais vu Heather se réfugier.

Bingo. A peine avais-je mis les pieds à l'intérieur que je voyais cette pimbêche discuter avec l'oubliée de la soirée, Laura Bradfort. Me fichant pas mal d'interrompre cette discussion, je tirais sur la rallonge avant d'arroser Heather comme elle l'avait fait. Je me fichais pas mal d'où je me trouvais, et qui pouvait nous regarder, ce n'était pas cette famille d'étranger qui allait m'empêcher de botter les fesses de ceux qui osaient faire les malins avec moi. « Prend-ça grosse guenon ! » pestais-je en jetant le tuyau par terre. M'approchant d'elle le pas menaçant, je lui crachais à la figue. Pas de quartier !

Nous y voilà. Barney te menaçait parce que tu le menaçais. Il ne semblait pas comprendre que tu n’étais pas aussi innocente que tu en avais l’air. Peut-être qu’il ne voulait pas comprendre. Peut-être qu’il était trop orgueilleux pour croire qu’une petite blonde de vingt trois ans puisse mettre un flic K.O. Peut-être que l’alcool lui jouait des tours. Ou peut-être qu’il était tout simplement stupide et qu’il te sous-estimer un peu trop. Il te tenait fermement le bras tout en le tordant et te murmurer des menaces à l’oreille. Un flic totalement ivre passé des menottes à une jeune fille qui ne s’est jamais prise de contravention de toute sa vie ? En voilà une idée stupide ! Car la crédibilité de cet acte était tout simplement de niveau zéro. Tu l’écoutais attentivement avant de te défaire de ce lien qui te faisait affreusement mal du bras jusqu’au poignet. Tu lui mis coup de poing au ventre, simple souvenir de ton enfance. Peut-être que ça aller le faire vomir à cause des effets secondaire de l’alcool et tu le fusillas du regard. « Écoute, je suis pas une petite gamine comme on le croit. Et les machos dans ton genre j’en ai ma claque. Alors tu vas bien faire attention à ce que tu dis et ce que tu fais, parce que la prochaine fois qu’on se recroise t’auras besoin d’un casque puisque je te jure que je prends mon iPhone et je t’assomme avec ! Je suis sérieuse alors fait gaffe ! » On entendait le son d’une meurtrière dans ta voix. Le ton que tu employais faisait froid dans le dos, ça aurait fait reculer n’importe qui mais pas cet imbécile. Il était beaucoup trop fier pour laisser se faire malmener par une gamine de vingt trois ans.

Après l’avoir quitté. Tu trouvas France et tu l’arrosas au tuyau d’arrosage devant plusieurs invités. Puis tu fis la connaissance de Laura Bradfort, la délaissée, celle qui devait s’ennuyer à force de rester seule. Vous papotiez tranquillement toutes les deux, tu avais même commencé à lui faire des compliments sur sa robe quand France remit ça. Elle débarqua avec le tuyau d’arrosage et t’arrosa sans épargner la jolie robe de Laura. Tu étais profondément outrée. Devant tout le monde en plus. Pas loin il y avait Gabrielle et Aaron essayant de déstabiliser leur concurrent Jacques, Joseph et Bianca Jones qui faisait pression sur Martha et Riley qui compatissait à l’incompréhension de Tyler. Devant eux, devant tous ceux que tu connaissais, tu venais d’être publiquement humiliée. En plus de ce jet d’eau un mollard se joignit à l’eau. Venant de France. Tu n’y croyais pas. Tu avais eue la décence de ne pas l’humilier publiquement en te satisfaisant d’un petit comité mais elle n’a pas eu de pitié. Une bataille d’eau en pleine soirée, sur le parfait carrelage tout propre des Bradfort ? Ca en prenait la tournure en tout cas. « Qu’on me donne un dictionnaire ! Je veux assommer cette attardée avec ! Laissez-moi lui lancer mon chewing-gum dans les cheveux et l’étouffer avec son string kangourou qui est trop petit pour ses grosses fesses ! » Tu grognais rien qu’en la regardant, elle et tout son corps de garce. Tu t’avanças à vif allure vers elle tu préféras garder ton calme que de t’énerver et la provoquer en duel en plein milieu du salon. « C’est quoi ton problème ? T’avais pas compris que je te taquiner quand tu parlais avec Tyler ? » Tu la regardas une dernière fois et tu te rendis compte que soudainement le calme était revenu, toute l’attention n’était concentrée sur toi et seulement toi et ça te mettait vraiment mal à l’aise de te retrouver dans cette situation. Tu soupiras une dernière fois et tu murmuras d’une voix inaudible. « Et là c’est le moment où on me sort Souriez, vous êtes filmés.… » Tu regardas autour de toi une dernière fois et tu décidas de prendre l’air dans le jardin. Au passage, qu’il était bien entretenu ce jardin. J’aimerai avoir le numéro de leur jardinier.

Apparemment Blondie n'avait pas l'air très coopérative. Alors que Barney voulait lui faire comprendre que si elle continuait il allait la mettre en garde à vue, celle-ci fut l'erreur de frapper Barney en lui donnant un coup de poing dans le ventre « Écoute, je suis pas une petite gamine comme on le croit. Et les machos dans ton genre j’en ai ma claque. Alors tu vas bien faire attention à ce que tu dis et ce que tu fais, parce que la prochaine fois qu’on se recroise t’auras besoin d’un casque puisque je te jure que je prends mon iPhone et je t’assomme avec ! Je suis sérieuse alors fait gaffe ! » Elle n'avait donc pas compris que frapper et menacer un agent était interdit par la loi?! Alors que Barney avait l'intention de retourner chez lui pour récupérer ses menottes il s'arrêta d'abord pour boire un verre. C'est alors qu'il vit Blondie prendre le tuyau d'arrosage et bien arroser France. Même si le spectacle était plutôt amusant, la blondinette allait un peu trop loin. Il avait alors amener une serviette de plage à France pour s'essuyer mais sa réponse l'étonna complètement. Alors qu'il s'attendait plutôt à ce qu'elle crie sous le coup de l'énervement ou quelque chose dans le genre, France l'embrassa devant toute l'assemblée. Barney n'eut pas le temps de réagir que déjà elle rentrait dans la maison avec le tuyau d'arrosage. Mieux valait pas la suivre car ça risquait d'être un carnage. Mais Barney en avait pas fini avec Blondie alors il partit à vive allure vers sa maison qui était juste de l'autre côté de la rue. Il monta alors dans sa chambre pour récupérer ses menottes et retourna chez les Bradfort. Arrivé dans le salon il se dirigea vers Blondie qui était maintenant elle aussi trempée et la plaqua face contre le mur qui était à côté d'elle. « Mademoiselle, vous êtes en état d'arrestation pour menaces et violences sur un officier de police.» Mais alors qu'il s'apprêtait à lui passer les menottes et lui dire ses droits, John le tyoe de la sécurité arriva de nulle part. « Barney, qu'est-ce que tu fais?» « Elle m'a menacé et frapper alors je l'arrête!» John l'implora alors. « S'il te plait ne fais pas ça... Je suis sûr que tu as pas envie que les collègues te voient bourré et je suis sûr qu'elle a pas envie de passer 24 heures en garde à vue alors s'il te plait fais pas ça... » Barney hésita quelques instants mais en y réfléchissant c'est vrai qu'il n'avait pas vraiment envie que ses collègues le voient ainsi. Il relâcha alors Blondie. « Merci... Et maintenant si je vous revois à moins de 5 mètres l'un de l'autre, je n'hésiterais pas à appeler les flics qui te mettront en cellule de dégrisement et elle en garde à vue c'est bien compris? » Barney hocha la tête car il savait que John ne rigolait pas. Maintenant il avait plus qu'à espérer que Blondie ne fasse pas la con. Il alla alors s'asseoir dans le canapé où personne n'était installé. « Non mais elle est où la télécommande? N'importe quoi cette baraque!» Un gosse arriva alors vers lui avec la télécommande. Barney lui caressa alors les cheveux comme un petit chien. « Je te la donne si tu gagnes à pierre-papier-ciseaux! Et si je gagne on met des dessins animés!» Non mais ce gosse s'ennuyait tellement qu'il voulait jouer une télécommande? « Bon ok... Un, deux, trois, pierre, papier, ciseaux!» Barney avait fait pierre mais le gamin avait fait papier. Barney avait perdu contre un gosse qui était haut comme trois pommes. Le gosse cria alors Yes! avant de venir s'asseoir à côté de Barney pour mettre Bob l'éponge. Barney n'avait qu'une envie que quelqu'un vienne vite le sauver car regarder des dessins animés étaient pour lui une torture!

Tu en avais un peu marre de tout ce chamboulement dans la salle que tu décidas de prendre l’air seulement pour quelques minutes, le temps de réfléchir et de sécher un peu par la douce brise de printemps. Publiquement humiliée par toutes tes connaissances et aussi les Bradfort il te restait plus qu’à sortir par derrière la tête baissée. Ce que tu fis pour rejoindre leur jardin si bien entretenu. Vraiment bluffant. Ils étaient doués pour s’occuper de leur demeure que ça en venait à t’étonnait. Sans t’en rendre compte Laura Bradfort t’avait suivi. Tu étais assise sur les petits escaliers extérieurs qui étaient juste en face de la porte. Installée sur le carrelage tu ne sentais même pas ta robe qui était mouillée ou même ton maquillage coulée. Tu te contentais de réfléchir à ce que tu allais faire et surtout à comment quitter la soirée sans que France le remarque. Car elle te traiterait sans hésitation de faible, lâche et tout ce qui s’en suit. Heureusement pour toi, cette peste sera la première à partir puisque Martha eut l’excellente idée d’appeler la sécurité et de jeter la vipère et l’ivrogne du coin en premier. Ce qui te laissa un petit sourire sur le coin de tes lèvres, un sourire qui s’effaça bien vite.

En silence, Laura s’assit sur la marche juste à côté de toi et te posa des questions. Lorsqu’elle plaça le mot « folle » dans sa phrase, tu esquissas un petit sourire en baissant la tête avec un léger rire maladroit. C’était le terme exact. France Jenkins était une folle : Une folle, égoïste, égocentrique, nombriliste, orgueilleuse. Après quelques secondes d’hésitations tu relevas la tête en soupirant. Puis tu répondis à la brune qui était à côté de toi sur un ton désolé. « Excuse-moi du terme que je vais employée mais… J'ai peur de passer pour une conne. France me déteste et je me trouve conne parce que je ne sais même pas pourquoi. » Tu haussas les épaules avant de tourner ton regard vers elle. A vrai dire, tu as longtemps pensé que France te détestait parce que tu étais plus riche qu’elle. Et qu’elle ne l’avait jamais accepté. Alors depuis que tu étais retombée au bas de l’échelle après que l’on t’a déshérité, tu pensais qu’elle voulait à tout prix montrer qu’elle était super à toi. En tout cas, en présence de Laura tu ne risquais rien. Elle semblait te comprendre mieux que n’importe qui et ça faisait bien longtemps que tu ne te sentais pas écouter et en sécurité. Tu ajoutas quelques secondes après en regardant le ciel étoilé. « Même le soleil se cache derrière ses précieux nuages quand il la voit. Tout ce que j’ai à dire c’est que cette dinde défrisé est aussi énervante qu’une taupe américaine pour le gouvernement russe. » Ricanais-tu légèrement en rajoutant cette phrase. Bref, tu n’allais pas critiquer France plus longtemps. Enfoncer les gens n’était pas ton style mais le sien et il fallait pour ton propre-estime de soi que tu ne relèves pas plus longtemps les provocations qu’elle t’avait faite depuis le début de la soirée.