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 | | Sujet: ◮ That smile could hide anything. Mar 10 Avr - 10:56 | |
| Robyn Elessa Chamberlain« nothing's perfect but it's worth it after fighting through my tears.»
(c) Tumblr, fuckyeahhotactress ◮ PRENOM & NOM : Robyn Chamberlain ◮ AGE : Trente-quatre ans ◮ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 25 décembre 1977, NYC ◮ EMPLOI : Conseillère en image ◮ STATUT CIVIL : Mère célibataire ◮ QUARTIER : Wiesteria Lane ◮ TRAITS DE CARACTÈRE : autoritaire, maternelle, drôle, sarcastique, intrusive, bornée, gourmande, vicieuse, calme, patiente, compréhensive, coquette, élégante, charmeuse, sensible, émotive, mystérieuse. ◮ GROUPE : Ceux qui sont heureux.~ Tell me a little about your life
« Je suis enceinte Justin. » Elle a les mains moites, le cœur serré, prêt à imploser. Sa respiration s’accélère, son pouls s’est envolé. Elle entrouvre la bouche, redoutant la réaction du jeune homme. A dix-sept ans, elle ne s’était encore jamais vraiment imaginée prononcer ces mots à haute voix. Pas pour de vrai en tout cas. Et pourtant tout cela est bien réel, aussi difficile qu’elle arrive à l’admettre, un être grandit en elle. Elle avale sa salive, voilà déjà une dizaine de secondes qu’elle a brisée la glace et qu’il est planté devant elle, les bras ballants. « Justin? » Il sursaute légèrement, semble se réveiller. Il se mort la lèvre, lève les yeux au ciel et se lève brusquement. Tellement brutalement que la jeune fille a senti le sol trembler sous ses pieds. Elle n’ose rien dire, alors elle se contente de le fixer, attendant une réponse. « Comment.. Comment c’est possible ? » Elle le dévisage, se demande s’il se paye sa tête, s’il le fait exprès, ou s’il est juste complètement con. « Tu veux un dessin ? J’ai dit que j’étais enceinte, pas que j’étais une mutante hein. » Il rit jaune, la pointe du doigt et s’arrête d’un coup. Il secoue ensuite la tête, et se met à faire les cents pas dans la salle à manger. Il pleut à New York, et les gouttes qui viennent se déposer sur les vitres ne font qu’accentuer le côté dramatique de la situation. Mais contrairement à son compagnon Robyn est relativement calme. Malgré le stress et l’appréhension elle semble garder le cap. « Okay. Okay. » Il est nerveux, elle peut le sentir au ton de sa voix. « Et donc, tu comptes te faire avorter quand ? » Elle fronce les sourcils, plonge son regard dans le sien. Elle n’en croit pas ses oreilles, ni ses yeux d’ailleurs. Il a l’air déterminé à ne même pas discuter de l’avenir de ce futur bébé. Elle tombe de haut, tous ses espoirs, et l’image qu’elle avait de lui se sont écroulés. Ca n’est pas celui qui lui avait déclaré sa flamme de la manière la plus originale qu’il soit, ni celui qui lui avait promis montagnes et merveilles, non. Elle ne le reconnaît pas, et dans un dernier espoir de mauvaise compréhension, elle lui répond. « Pardon? » Elle saisit le verre qui se trouve près du cendrier, et se met à jouer nerveusement avec. « Quoi, tu comptais quand même pas le garder, si ? Robyn on a genre dix-sept ans. » Wow, c’est ce qu’elle se qu’elle n’arrête pas de se répéter dans la tête. Elle détourne le regard, le pose sur le même verre qui lui serre d’anti-stress. « Putain mais j’y crois pas quoi. T’es un beau connard en fait, tu sais quoi ? Vas-y, casse-toi. » Il vient se mettre face à elle, à sa hauteur. « Robyn tu dis des conneries là ! Je viendrai avec toi pour l’avortement. » Avorter, avortement. Elle a envie de vomir, tout bonnement. Il la dégoute, ces mots la dégoutent. Elle veut ce bébé, encore plus qu’il y a quelques minutes. Elle n’a pas envie de s’énerver, alors sans même lui accorder un regard, elle reprend la parole. « Je ne vais pas me faire avorter. Ni demain, ni jamais. Si ça te pose un problème, tu connais la sortie. » Il la regarde, l’air de ne pas la comprendre. Il doute, ne sait pas quoi faire pendant quelques secondes. Il lui touche l’épaule mais elle le repousse violemment puis il prend la direction de la porte d’entrée. C’est la dernière fois qu’elle le voit.
« Joyeux anniversaire mon bébé. » Elle couvre la petite bouille blonde, qui depuis maintenant cinq ans est sa fille, de baisers. Elle sourit, et la serre un peu plus dans les bras, elle ne semble pas prête à la lâcher. « Pourquoi tu grandis si vite ? Ca alors. » Elle rit de plus belle, et ses yeux se remplissent de larmes. Elle arrive à peine à croire que devant elle se tient l’enfant qu’elle a porté pendant un peu plus de huit moins, l’enfant dont au départ, pas grand monde ne voulait. « Mamaaan tu m’empêches de respirer eeuh. » A contrecœur elle se résigne à lui laisser un peu d’espace, et alors qu’elle s’apprête à aller chercher le fameux gâteau d’anniversaire, la sonnette retentit. Du haut de ses vingt-deux ans, il est clair que pas mal de personnes ont du mal à croire la jeune femme lorsqu’elle dit qu’elle est maman. Encore plus lorsqu’elle informe de l’âge de sa fille. Avec les années, Robyn a su se faire aux remarques déplacées, et aux commentaires fortement blessants des gens. Elle se presse, couteau en main à aller ouvrir. Le moins qu’on puisse dire est qu’elle a fait impression, bonne ou pas. Devant elle, se tiennent plusieurs femmes dont les visages lui sont assez familiers, les voisines sûrement. Elle n’est pas sûre, voilà seulement quelques semaines qu’elle, sa sœur et sa mère ont emménagé à Fairview. Au départ elle n’était d’ailleurs pas certaine de vouloir quitter la Grande Pomme pour ce quartier calme et résidentiel, mais plus le temps passe, plus elle s’y fait. Elle trouve même que c’est un meilleur environnement pour élever un enfant. Les femmes ont l’air surprises, elles se contentent de sourire, même si l’ont sent bien qu’ils n’ont rien de sincère. Se rendant compte que le couteau qu’elle tient peut paraître menaçant, elle le range derrière son dos. Elle sourit à son tour, alors qu’une femme, la quarantaine sûrement prend la parole. « Bonjour ! On a appris qu’on fêtait un anniversaire ici… Et puis c’est aussi l’occasion de vous souhaiter la bienvenue ! » Robyn hoche la tête. « Merci, c’est vraiment gentil de votre part ! Je vous en prie, rentrez ! » Elles se regardent entre elles quelques fractions de secondes, elle n’est pas sûre de bien comprendre. « Oh non, ça va aller on ne voudrait surtout pas déranger ! » Elle hausse les sourcils, désorientée. Comment peut-on déranger quelqu’un, alors qu’elle vous invite ? Elles lui sourient, les regarde s’éloigner en petit groupe. Elle n’essaye même plus de deviner leurs conversations, elle sait bien ce qu’elles se disent. Elle soupire, ferme la porte et revient à ses occupations. Quelques enfants courent ça et là, un fin sourire vient se poser sur ses lèvres. « Robyn c’est pour toi. » Le visage de Rachel est fermé, elle lui tend le combiné, lui faisant signe de se dépêcher. Elle fait la moue, confuse, et se dirige vers le coin du téléphone. « Allo ? » S’en suit un long silence, lourd et pesant. Elle ne saurait dire dans quel état elle se trouve à l’instant même. Elle est choquée, elle veut croire à une mauvaise blague. Mais non, tout ça est bien réel. Sans un mot, elle raccroche. Le regard dans le vide, elle est prise de légers vertiges et est rattrapée par sa sœur. « Il est mort. Justin est mort. » Elle arrive à peine à réaliser que ce qu’elle vient de dire est vrai. « C’était sa mère au téléphone. Elle ne m’a jamais aimée c’est vrai, mais elle a pensé que je méritais de le savoir. » Son unique amour, malgré le fait qu’il n’ait pas assumé sa grossesse, avait perdu la vie. Un accident d’avion. Un énorme pincement au cœur se fait ressentir, elle a soudainement l’impression qu’on lui a arraché une partie d’elle. Surprenant, sachant que les deux jeunes gens ne se sont plus adressé la parole depuis plus de cinq ans. Mais quand même. « Ca va Robyn ? Oh je suis tellement désolée ma chérie. » Elle ne sait pas, elle est perdue. C’est censé être le plus beau jour de la vie de sa petite fille. Oh mon Dieu Rose. Elle pense à elle, et son cœur se déchire un peu plus. « Moi aussi. »
« Rose j’y vais, Il doit y avoir des steaks dans le congélateur ! » Elle hurle à travers la maison. Elle se regarde une dernière fois dans le miroir qui se trouve près de l’entrée, et réajuste ses chaussures, des talons qui font bien une dizaine de centimètres. « Maman, je peux me débrouiller tu sais. J’ai plus cinq ans. » La désormais jeune adulte soupire, et arrive en trainant des pieds. Elle regarde sa mère de haut en bas, et sourit en coin tout en levant les yeux au ciel. « Quoi, je n’suis pas bien ? » « Rololo. Maman t’es parfaite. Même si j’te disais le contraire tu n’me croirais pas, donc.. » Un nouveau soupir, et elle baisse légèrement la tête. Rose, dix-huit ans vient apparemment d’engloutir la moitié d’un pot de glace à elle toute seule. Enfin, c’est ce que sa mère peut déduire, sachant qu’elle l’avait achetée la vieille au soir. « Qu’est-ce qui t’arrive jeune fille ? » Elle sent bien que quelque chose ne va pas, mais malgré le fait qu’elle connaisse sa progéniture parfaitement, elle ne saurait dire de quoi il s’agit. « Rien. » Robyn croise les bras, légèrement vexée que sa fille se montre soudainement aussi secrète. « Rose. » Son ton est plus pressant, elle veut savoir ce qui lui arrive, bien que son interlocutrice ne semble pas vouloir cracher le morceau. « Mais j’ai rien je te dis ! Allez, tu vas être en retard. » Elle est sur la défensive, limite agressive. A son tour, Robyn soupire de désespoir. Elle lâchera le morceau pour cette fois, mais la détermination qu’elle a à savoir ce qui tracasse sa fille ne disparaît pas pour autant. « J’ai eu ton âge tu sais, tu ne vas pas me la faire à moi. Et puis va me ranger cette crème glacée avant que tu fasses une overdose. Allez à ce soir, je rentre vers 20 heures sûrement. Ne m’attends pas pour dîner, bisous. » Elle adresse un dernier regard à Rose, puis claque la porte. Elle prend sa voiture qu’elle a un peu de mal à démarrer, elle sent que sa journée commence moyennement bien. Arrivée au centre ville, la jeune femme en descend. « Roh, c’est pas possible ! » Elle marmonne dans sa barbe, légèrement sur les nerfs. Les rues ne sont pas bondées, et pourtant elle parvient sans difficulté à renverser les dossiers qu’elle a en main. Alors qu’elle se baisse pour les ramasser, ses boucles brunes virevoltent dans l’air, ce qui lui vaut une remarque. « Je rêve ou Kim Kardashian vient de perdre le contrôle ? » Elle reconnaît cette voix, et lève automatiquement la tête. « Encore vous. » Son ton se veut assez froid, et pour cause, cet homme qui vient de lui adresser la parole l’exaspère depuis quelques semaines. Un sourire se dessine sur ses lèvres, il passe une main dans sa chevelure foncée, et se baisse à son tour. « Laissez-moi vous aider, enfin. » Elle se relève aussitôt, manquant de refaire toute la paperasse tomber. « 'Voyez, je n’en ai pas besoin. » Elle se force à sourire, puis son visage redevient livide. Et alors qu’elle s’apprête à continuer sa route, l’homme se met en travers de son chemin. « La Princesse s’énerve. Pourquoi tant de haine ? Allez, je vous paye le café. » L’attitude arrogante et un brin méprisante du jeune homme la déconcertait à chaque fois. Et pourtant, elle ne l’empêchait pas de le trouver sexy. Ca ajoutait même à son charme. Elle se surprend ensuite à fixer ses lèvres pendant un court instant, avant de revenir à elle. « Laissez-moi tranquille ! » Faussement agacée, elle se remet à marcher, faisant claquer ses escarpins sur le sol. « Jolie paire de jean’s ! » Elle le déteste.
~ Behind your computer
◮ PRENOM : Adèle. ◮ PSEUDO : Shawtytis. ◮ AGE : 17 ans, presque.◮ AVATAR : JLH. ◮ D'OÙ CONNAIS-TU LE FORUM : Bazzartounet, pour changer. ◮ COMMENTAIRES/APPRÉCIATIONS : J'adore le contexte, design attrayant, c'est parfait!
Dernière édition par Robyn Chamberlain le Lun 16 Avr - 11:14, édité 25 fois |
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Excellent choix d'avatar, de plus j'adore le pseudo ! 
Bienvenuue. 
Je dois avouer que ta vie est bien intéressante et te valider me semble la meilleure solution pour que tu règles tous tes problèmes 
Mais la route sera longue avant que tu ne sois vraiment un habitant de Fairview à part entière