LAWRENCE, JULES ◮ j'ai décidé de devenir sociable ! ... tiens, salut boule de graisse !

i"Mesdames et Messieurs, nous vous remercions d'avoir choisi notre compagnie pour votre voyage. Nous espérons que vous passerez un vol agréable, et ... " et la voix dans les hauts parleurs continuait à blablater. Peeta, ou plutôt Jules ne s'occupait que du paysage qui défilait en dessous de l'avion. Il se faisait appeler Jules depuis le départ de Zayne. Parce que, d'après lui, il n'y avait qu'elle qui pouvait l'appeler Peeta. Il n'avait jamais réussit à l'oublier. La photo qui ne le quittait jamais était une image d'elle et de lui, enfants, tout sourire. A l'époque, il ne se doutait pas que sa meilleure amie allait disparaître tel un fantôme. Quand il a apprit son départ, il lui en a d'abord voulu. Puis, après le premier choc passé, il s'est mit a regretter de ne pas lui avoir dit tout ce qu'il avait sur le coeur. Il n'avait jamais réussit à regarder une autre fille, aussi. Mais dans chaque fleurs, dans chaque arc-en-ciel, bref, dans chaque belle chose du monde, il revoyait Zayne. Il revoyait sa petite Zaynette, et son putain de beau sourire. Mais elle, elle avait surement du l'oublier. Lui même, quand il avait déménagé de son Cimarron natal, à ses 3/4 ans, il l'avait immédiatement trouvé. Sa meilleure amie, et son premier béguin. Elle, quand elle déménagea de son New York natal, elle a aussi du trouver un nouveau ou une nouvelle meilleur(e) ami(e). Géniale comme elle est. Et, à coup sûr, un petit ami. Normal. C'est surement la plus belle fille d'Amérique, et même d'Europe, d'Afrique, d'Océanie, d'Asie ... Il soupira en pensant à ça. L'imaginer en train de faire le bonheur d'un autre garçon lui brisait le coeur. De plus, après le départ de Zayne, les choses étaient allées de pire en pire : ses parents se séparèrent, et il alla avec sa mère, même si celle ci avait beaucoup de mal à supporter sa séparation. Il dut donc aider sa mère, sans pouvoir compter sur son soutient, par rapport au départ brutale de Zayne. Puis, très vite, il devint le bouc émissaire de ses camarades, au collège, étant beaucoup trop gentil et naïf. Il fut victime du harcèlement scolaire jusqu'à la fin de lycée. Il n'en parla jamais à sa mère, de peur de l'inquiéter. Vers la fin de sa première, épuisé de sa vie, qui n'était plus qu'une succession d'échecs depuis le départ de sa meilleure amie, il fit une tentative de suicide, en se taillant les veines. Sa mère réussit à appeler les pompiers à tant.
Ce fut à ce point de sa descente aux enfers que Jules comprit qu'il devait faire quelque chose. Changer de chemin. C'est pourquoi en ce moment même, il était dans l'avion, direction Fairview, pour commencer des études de photographie.